La Finlande veut une intervention européenne contre les marées noires russes

La Finlande exhorte l'Union européenne à acquérir un navire d'intervention pour contrer les risques accrus de marées noires causées par les pétroliers russes vétustes dans la mer Baltique.
Navire intervention marée noire

Partagez:

La Finlande a récemment lancé un appel pressant à l’EU (European Union) pour l’acquisition d’un navire d’intervention dédié à la gestion des déversements d’hydrocarbures dans la mer Baltique. Cette initiative est motivée par l’augmentation des risques de marées noires en raison de l’utilisation croissante de pétroliers russes anciens et moins bien assurés. Depuis l’instauration des sanctions internationales, la Russie a été contrainte de transporter son pétrole avec des navires plus âgés, souvent de propriété opaque et dépourvus de couverture d’assurance adéquate. Ces conditions exacerbent les risques de déversements, notamment dans le golfe de Finlande, une voie maritime cruciale bordée par la Finlande et l’Estonie.

La Route des Pétroliers Russes

Chaque semaine, environ 70 pétroliers, transportant chacun plus de 100 000 tonnes de brut, naviguent dans le golfe de Finlande après avoir été chargés dans des ports russes tels que Primorsk, Ust-Luga, Vyssotsk et Saint-Pétersbourg. La concentration élevée de ces tankers usagés sur cette route augmente la probabilité de fuites et de déversements, surtout en hiver, où les conditions de glace compliquent davantage la navigation. Actuellement, l’EMSA (European Maritime Safety Agency) ne dispose que d’un seul navire dépollueur dans la mer Baltique, stationné dans sa partie méridionale. Cette capacité limitée est jugée insuffisante par les autorités finlandaises, qui demandent un renforcement de la flotte de l’EMSA avec un navire supplémentaire, capable de naviguer dans les glaces et adapté aux conditions sévères des parties nordiques de la mer Baltique.

Risques Accrus en Hiver

Les conditions hivernales augmentent les risques de pollution par les pétroliers russes, souvent mal adaptés à la navigation dans les eaux glacées. Le communiqué conjoint du ministère des Transports et des Communications, de l’agence finlandaise des transports et des communications et des garde-côtes finlandais souligne que ces navires vétustes posent un danger environnemental significatif. La Finlande propose que l’EMSA lance une procédure de passation de marché pour l’acquisition de ce navire de réserve. Cette initiative vise à renforcer la capacité de réponse européenne face à une potentielle catastrophe écologique dans la région. L’objectif est de prévenir les marées noires et de protéger l’écosystème fragile de la mer Baltique, menacé par les activités de transport pétrolier russes.
La demande finlandaise pour un navire d’intervention européen met en lumière les risques environnementaux croissants liés au transport pétrolier russe dans la mer Baltique. Avec l’augmentation des sanctions internationales, les vieux tankers russes représentent une menace de plus en plus pressante pour les eaux européennes. Une réponse proactive de l’Union européenne, par le biais de l’acquisition de navires adaptés, pourrait non seulement prévenir des catastrophes écologiques, mais aussi renforcer la sécurité maritime dans cette région stratégique.

Le Kremlin a confirmé que Vladimir Poutine souhaite s’impliquer dans le règlement du conflit nucléaire entre les États-Unis et l’Iran, en s’appuyant sur ses liens stratégiques renforcés avec Téhéran.
Le président Lee Jae-myung adopte une diplomatie énergétique fondée sur l'intérêt national, confrontée à un contexte délicat de rivalités internationales qui pourraient créer des situations complexes pour le pays et ses entreprises énergétiques.
Paris et Varsovie ont tenu un atelier bilatéral à Varsovie pour renforcer leur coordination sur les investissements dans les infrastructures électriques et la sécurité d’approvisionnement dans le cadre du Traité de Nancy.
Donald Trump rejette fermement tout enrichissement d'uranium par l'Iran, tandis que la Russie affirme le droit de Téhéran au nucléaire civil, intensifiant les tensions dans les négociations autour du programme nucléaire iranien.
La Syrie a signé un accord de $7bn avec un consortium composé d’entreprises du Qatar, de Turquie et des États-Unis pour reconstruire son secteur électrique national.
Friedrich Merz a confirmé que l’Allemagne bloquerait toute tentative de relancer le gazoduc Nord Stream 2, malgré des appels internes évoquant une possible réouverture du dialogue avec Moscou.
Un mémorandum d’accord officialise la coopération énergétique entre l’Union européenne et l’Organisation latino-américaine de l’énergie, incluant une participation permanente de l’UE aux organes de gouvernance de l’organisation régionale.
Le Premier ministre Viktor Orban a annoncé que la Hongrie s’opposerait juridiquement et politiquement au projet européen de bannir les livraisons d’énergie russe d’ici 2027.
Michael Kretschmer, ministre-président de Saxe, a proposé de reprendre le dialogue avec la Russie autour du gazoduc Nord Stream 2, malgré l’opposition affirmée du gouvernement allemand à tout redémarrage du projet.
Donald Trump appelle le Royaume-Uni à abandonner l'énergie éolienne au profit d'une relance du pétrole offshore, provoquant un débat sur les implications économiques et politiques d'une telle stratégie énergétique après leur récent accord commercial.
La Chine et l’Égypte ont conclu plus de 30 accords à portée énergétique, incluant véhicules électriques, réseaux intelligents et technologies de stockage.
Face à la domination russe dans le projet nucléaire d’Akkuyu, la Turquie accélère ses négociations internationales, cherchant à limiter les risques liés à sa dépendance énergétique et aux possibles conflits d’intérêt stratégiques.
L’Union européenne a élargi ses mesures contre la Russie en visant près de 200 nouveaux navires transportant illégalement du pétrole, dans le cadre de son 17e paquet de sanctions.
Face à la surcapacité industrielle nationale, la Chine intensifie ses investissements internationaux dans les énergies renouvelables, cherchant à dominer les chaînes de valeur mondiales tout en ouvrant de nouveaux marchés pour ses entreprises.
Bruxelles souhaite convaincre le G7 de réduire le prix plafond du pétrole russe à 50 $ le baril, dans le cadre de négociations sur le prochain paquet de sanctions visant les revenus énergétiques de Moscou.
Après trois ans de séparation post-Brexit, le Royaume-Uni et l'Union Européenne annoncent leur intention d'étudier les conditions d'une réintégration du Royaume-Uni dans le marché européen de l’électricité, visant à optimiser les échanges transfrontaliers.
Un partenariat structurant prévoit la construction de lignes HVDC, de centrales au gaz naturel et d’infrastructures de dessalement, avec un financement assuré par un consortium incluant TAQA et Nareva.
Les BRICS dénoncent les sanctions économiques et les restrictions commerciales imposées par l’Occident, mettant en garde contre leurs conséquences sur les marchés énergétiques mondiaux, notamment en matière d'approvisionnement et de stabilité financière du secteur énergétique global.
Au Kenya, la Chine renforce sa position dominante dans le secteur énergétique via des exportations massives de technologies propres et d’importants contrats d’infrastructures, alors que Nairobi accélère ses objectifs énergétiques et industriels à l’horizon 2030.
Des responsables iraniens ont rencontré à Istanbul les membres du trio européen pour discuter du programme nucléaire, alors que Washington menace de nouvelles sanctions en cas de blocage.