L’Algérie rejoint la Nouvelle Banque de Développement des BRICS

L'Algérie intègre la Nouvelle Banque de Développement des BRICS, cherchant à diversifier ses sources de financement et à renforcer sa position sur la scène financière internationale.

Partager:

L’Algérie adhère à la Nouvelle Banque de Développement (NBD) des BRICS, marquant un tournant dans sa stratégie financière. Cette adhésion, approuvée lors de la 9ème réunion annuelle de la NBD au Cap, en Afrique du Sud, présidée par Dilma Rousseff, vise à élargir l’accès du pays aux financements multilatéraux. La NBD, fondée en 2015 par les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), cherche à offrir une alternative aux structures financières occidentales. L’Algérie, à travers ce choix, mise sur une diversification de ses partenaires financiers pour ses projets de développement.
Le ministère des Finances algérien indique que cette décision repose sur des bases économiques solides, affirmant que les performances enregistrées par le pays ces dernières années justifient cette intégration. Classée parmi les économies émergentes de tranche supérieure, l’Algérie voit en cette adhésion une opportunité de renforcer ses projets d’infrastructures et de mobiliser des ressources supplémentaires. Ce positionnement lui permet également de réduire sa dépendance vis-à-vis des institutions financières traditionnelles comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.

Perspectives de Financement et Diversification

En rejoignant la NBD, l’Algérie cherche à accéder à des financements plus flexibles et à des conditions adaptées à ses besoins de développement. Les financements obtenus via cette institution peuvent soutenir des projets stratégiques, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie, et des transports. Pour l’Algérie, premier exportateur africain de gaz naturel, il s’agit également d’un moyen de stabiliser ses revenus et de préparer l’économie à des transitions futures, tout en se prémunissant contre la volatilité des marchés.
La NBD se présente comme une alternative viable pour les pays émergents, cherchant à réduire leur dépendance à des bailleurs de fonds traditionnels. L’intégration de l’Algérie s’inscrit dans cette logique d’élargissement de la banque, qui compte déjà parmi ses membres des pays comme le Bangladesh, les Émirats Arabes Unis, l’Égypte et l’Uruguay. En tant que membre, l’Algérie bénéficiera d’une plateforme de financement diversifiée, contribuant à la réalisation de ses objectifs économiques à moyen et long terme.

Implications Économiques et Géopolitiques

L’adhésion de l’Algérie intervient après une tentative infructueuse d’intégrer directement le groupe des BRICS en 2023. Ce nouvel alignement sur la NBD illustre une stratégie de rapprochement progressif avec les économies émergentes de la région, notamment celles de l’Asie et de l’Amérique latine. Pour l’Algérie, cette intégration représente également une opportunité de renforcer son rôle sur la scène économique internationale, tout en explorant de nouvelles avenues de coopération.
Sur le plan géopolitique, cette adhésion pourrait également permettre à l’Algérie de jouer un rôle plus actif au sein des organisations multilatérales, en influençant les décisions de financement et de développement. La NBD offre un cadre où les économies émergentes peuvent discuter et coordonner leurs politiques sans l’influence directe des grandes puissances occidentales. Cela correspond à une volonté de certains pays, dont l’Algérie, de diversifier leurs relations internationales tout en consolidant leur souveraineté économique.

Stratégie de Long Terme pour l’Algérie

En intégrant la NBD, l’Algérie ne se limite pas à une simple adhésion bancaire; elle adopte une stratégie de financement qui pourrait influencer sa politique économique pour les années à venir. Les crédits disponibles via cette banque pourraient être dirigés vers des projets structurants, essentiels pour améliorer la compétitivité de l’économie nationale. Par ailleurs, l’adhésion pourrait servir de levier pour attirer des investissements étrangers supplémentaires, en rassurant les investisseurs sur la capacité du pays à diversifier ses ressources financières.
La décision d’intégrer la NBD reflète également une tendance plus large au sein des pays en développement à rechercher des alternatives aux institutions financières traditionnelles. En s’associant à la NBD, l’Algérie pourrait ouvrir la voie à d’autres pays africains, encourageant une approche plus coopérative et moins dépendante des modèles économiques imposés par l’extérieur. Cette dynamique pourrait redéfinir les relations économiques et de financement en Afrique et au-delà.

Les BRICS lancent leur propre cadre de financement climatique et rejettent le CBAM

Les BRICS adoptent un cadre financier commun visant à soutenir les économies émergentes tout en critiquant les mécanismes européens de taxation carbone aux frontières, jugés discriminatoires et risqués pour leurs échanges commerciaux stratégiques.

L’Union européenne crée une alliance stratégique pour sécuriser ses approvisionnements chimiques critiques

La Commission européenne lance une alliance avec les États membres et industriels pour sécuriser l’approvisionnement en produits chimiques critiques, face à la concurrence accrue venue des États-Unis et de la Chine.

Les échanges Russie-Arabie saoudite progressent de 60 % à 3,8 milliards USD

Les échanges commerciaux entre la Russie et l’Arabie saoudite ont augmenté de plus de 60 % en 2024 pour dépasser 3,8 milliards USD, selon le ministre russe de l'Industrie et du Commerce Anton Alikhanov, évoquant de nouvelles pistes de coopération industrielle.
en_11407092063540

Les BRICS plaident pour la stabilité des marchés énergétiques face aux sanctions

Réunis à Rio, les pays BRICS appellent à garantir la stabilité énergétique mondiale, dénonçant ouvertement sanctions et mécanismes tarifaires occidentaux, dans un contexte économique et géopolitique tendu.

Iran : la dépendance pétrolière freine ses alliances avec Moscou et Pékin

Malgré des liens solides, la dépendance de l'Iran aux revenus pétroliers limite sa capacité à obtenir un soutien stratégique concret de la Russie et de la Chine face aux crises internationales et régionales actuelles, selon plusieurs experts.

L’Égypte renforce sa coopération énergétique avec six groupes chinois lors du sommet de Shanghai

Le ministre égyptien de l’Électricité engage de nouveaux échanges avec Envision Group, Windey, LONGi, China Energy, PowerChina et ToNGWEI pour stimuler l’industrie locale et attirer les investissements dans les énergies renouvelables.
en_114029092046540

Menace sur Ormuz : les pays producteurs face à une crise diplomatique imminente

La potentielle fermeture du détroit d’Ormuz met sous pression les producteurs du Golfe, révélant leurs limites diplomatiques et logistiques face à un blocage menaçant 20 millions de barils quotidiens d’hydrocarbures destinés aux marchés internationaux.

La Hongrie et La Slovaquie s’opposent ensemble à l’interdiction européenne des énergies russes

Budapest et Bratislava rejettent conjointement le projet de la Commission européenne visant à interdire les approvisionnements énergétiques russes, soulignant des risques économiques majeurs et une menace directe sur leur sécurité énergétique, à quelques jours d'une réunion clé.

La Libye dénonce l’exploration pétrolière grecque au large de la Crète

La Libye conteste officiellement l’attribution par la Grèce de permis pétroliers offshore, aggravant les tensions régionales autour des zones maritimes disputées au sud de la Crète, riches en hydrocarbures et convoitées par plusieurs États méditerranéens.
en_114019062065540

L’Union européenne fixe le calendrier précis de l’interdiction du gaz russe

L’Union européenne a annoncé un calendrier détaillé visant à stopper définitivement ses importations de gaz russe d’ici à fin 2027, tout en anticipant les difficultés juridiques et commerciales internes à surmonter.

La Hongrie s’oppose fermement au projet européen sur l’énergie russe

La Hongrie, appuyée par la Slovaquie, exprime une opposition marquée au projet de la Commission européenne visant à éliminer les importations de ressources énergétiques russes, évoquant des impacts économiques et énergétiques majeurs pour l'Europe centrale.

Israël frappe Natanz : les installations souterraines intactes selon l’AIEA

Les frappes militaires israéliennes sur le site nucléaire iranien de Natanz ont détruit les infrastructures électriques cruciales, mais n’ont pas atteint les installations souterraines stratégiques, selon l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).
en_1140290943540

Macron affiche un front européen au Groenland face aux ambitions américaines

Le président français se rend à Nuuk le 15 juin pour soutenir la souveraineté groenlandaise, examiner les projets énergétiques et répondre aux récentes pressions américaines, selon l'Élysée.

Israël frappe l’Iran, incertitude sur les négociations nucléaires américaines à Oman

Les frappes israéliennes contre des sites nucléaires iraniens perturbent les pourparlers américano-iraniens sur l’accord nucléaire. Téhéran envisage désormais d'annuler le prochain cycle de négociations prévu à Oman, amplifiant les inquiétudes économiques régionales.

Israël frappe les installations nucléaires iraniennes après un enrichissement critique d’uranium

Face au dépassement alarmant des seuils d’enrichissement d’uranium par l’Iran et aux menaces explicites pesant sur sa sécurité, Israël lance une opération militaire ciblée contre les infrastructures nucléaires iraniennes, entraînant des perturbations majeures dans la région.
en_1140290954540

Poutine propose un rôle de médiateur entre Washington et Téhéran sur le nucléaire iranien

Le Kremlin a confirmé que Vladimir Poutine souhaite s’impliquer dans le règlement du conflit nucléaire entre les États-Unis et l’Iran, en s’appuyant sur ses liens stratégiques renforcés avec Téhéran.

La Corée du Sud accélère sa diplomatie énergétique malgré les tensions géopolitiques croissantes

Le président Lee Jae-myung adopte une diplomatie énergétique fondée sur l'intérêt national, confrontée à un contexte délicat de rivalités internationales qui pourraient créer des situations complexes pour le pays et ses entreprises énergétiques.

La France et la Pologne s’alignent sur les priorités d’investissement dans les réseaux électriques

Paris et Varsovie ont tenu un atelier bilatéral à Varsovie pour renforcer leur coordination sur les investissements dans les infrastructures électriques et la sécurité d’approvisionnement dans le cadre du Traité de Nancy.
en_1140290943540-19

Trump refuse tout enrichissement d’uranium par l’Iran, Moscou soutient Téhéran

Donald Trump rejette fermement tout enrichissement d'uranium par l'Iran, tandis que la Russie affirme le droit de Téhéran au nucléaire civil, intensifiant les tensions dans les négociations autour du programme nucléaire iranien.

La Syrie conclut un accord énergétique de $7bn avec des partenaires étrangers

La Syrie a signé un accord de $7bn avec un consortium composé d’entreprises du Qatar, de Turquie et des États-Unis pour reconstruire son secteur électrique national.

Poursuivez votre lecture en choisissant l’une des options

Compte gratuit

Accès membres