La demande mondiale de charbon devrait se stabiliser d’ici à la fin de la décennie, alors que la concurrence croissante des autres sources d’électricité commence à peser sur les perspectives à long terme du marché.
L’administration américaine reporte la publication des quotas 2026 du Renewable Fuel Standard, intégrant plusieurs dossiers sensibles dans un arbitrage global qui prolonge l’instabilité réglementaire et contractuelle pour les acteurs du raffinage et des biocarburants.
Une nouvelle étude indépendante montre que le maintien des centrales à charbon obsolètes augmente la facture électrique au Kentucky, alors qu’un portefeuille énergétique basé sur le renouvelable générerait jusqu’à $2.6bn d’économies d’ici 2050.
Le Queensland, principal producteur de charbon d’Australie, supprime ses cibles de production renouvelable pour 2035, invoquant des impératifs de compétitivité et de stabilité des coûts énergétiques.
Berlin maintient les biocarburants à base de denrées agricoles, interdit le palmier à huile dès 2027 et supprime la double comptabilisation, consolidant sa trajectoire GES tout en sécurisant les débouchés agricoles jusqu’en 2030.
La hausse des prix de gros de l’électricité en 2025 renforce les marges des centrales à charbon et à gaz aux États-Unis, avec un écart de rentabilité qui se réduit nettement entre les deux sources.
GE Vernova coopère avec le gouvernement américain pour augmenter ses stocks de yttrium, un métal critique dont les exportations sont restreintes par la Chine, affectant les chaînes d’approvisionnement industrielles mondiales.
Une coalition de huit pays de l’Union européenne prévoit une série d’enchères publiques pour sécuriser la production d’e-SAF, en réponse à l’absence d’investissements finaux malgré plus de 40 projets identifiés.
New Delhi officialise un plafond de 307 GW de capacités charbon pour 2035, intégrant les projets existants, sans engager de politique de fermeture, dans un cadre réglementaire encore peu contraignant.
The shutdown of the Pancevo refinery, targeted by US sanctions against its Russian shareholders, threatens fiscal revenues, employment, and Serbia’s energy stability.
Le tribunal de commerce d’Évry a ordonné la liquidation judiciaire de Global Bioenergies, start-up française du carburant d’aviation durable, faute d’offres de reprise jugées viables pour ses salariés et ses actifs.
Le Parlement a validé la suppression d’une hausse de taxe sur le Superéthanol-E85, garantissant aux automobilistes et à la filière agricole un maintien du régime fiscal avantageux jusqu’en 2026.
Le rejet de la suppression des avantages fiscaux pour les biocarburants B100 et E85 maintient une fiscalité favorable à une filière agricole sous pression, malgré des incertitudes sur les gains environnementaux réels.
Brasília relie une enquête majeure de fraude fiscale à des discussions avec Washington, combinant demandes de transparence financière et négociations sur l’accès américain aux terres rares brésiliennes.
Trois sociétés débuteront le ravitaillement en méthanol des navires à Singapour en janvier 2026, marquant un tournant pour le plus grand centre de soutage mondial.
Londres déploie un cadre réglementaire visant à sécuriser ses approvisionnements en minerais critiques d’ici 2035, en limitant sa dépendance à un seul pays, tout en structurant une filière nationale autour du lithium et du tungstène.
Le groupe minier BHP a réengagé des discussions pour acquérir Anglo American, quelques mois après la fusion annoncée entre ce dernier et le canadien Teck Resources, axée sur le cuivre.
Le Bangladesh bloque temporairement l’arbitrage international avec Adani Power, en attendant les conclusions d’un comité d’experts sur la régularité du contrat d’électricité signé avec le conglomérat indien.
La Commission européenne a validé une aide publique allemande de 1,75 milliard € ($2,03 milliards) destinée à compenser l’opérateur LEAG pour la fermeture anticipée de ses centrales à charbon d’ici 2038.
Verso Energy confie l’ingénierie d’avant-projet du site e-SAF DEZiR à Rely, marquant une avancée industrielle majeure dans la production de carburant d’aviation durable en France, avec une ambition de déploiement international.
La France se dit prête à réévaluer son opposition au projet MidCat, projet de gazoduc reliant la péninsule ibérique à la France. Dans un contexte de crise énergétique, l'Espagne, le Portugal et l'Allemagne font pression pour voir le projet aboutir.
L'Ouganda s'apprête à lancer, en 2023, son 3ème cycle d’attribution de licences pour des blocs pétroliers. Le pays entend développer son économie grâce à son pétrole.
Dans un contexte de crise énergétique, la divergence entre les marges des raffineurs pour le gasoil et l'essence s'intensifie. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu'à la moitié de l'année 2023, alors que l'UE s'apprête à interdire les importations de brut russe.