Les autorités ukrainiennes déclarent que des frappes russes ont gravement endommagé trois centrales thermiques ukrainiennes lors d’une attaque nocturne dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 mars, entraînant des coupures de courant dans certaines régions. Les autorités accusent Moscou d’attaques « barbares » contre leur réseau énergétique, après notamment les attaques contre les infrastructures énergétiques du vendredi 22 mars, dont les coûts de réparation sont estimés à plusieurs milliards.
Impacts sur la population et infrastructures
Les attaques ont non seulement compromis l’approvisionnement énergétique mais ont également causé des victimes civiles, soulignant la nature indiscriminée des frappes russes. Face à la pression croissante de l’armée russe, l’Ukraine cherche à consolider la défense de la population et des infrastructures énergétiques : le commandant en chef ukrainien Oleksandre Syrsky souligne l’importance d’une réponse rapide et coordonnée. Les efforts sont concentrés sur l’amélioration de la défense antiaérienne et l’augmentation des munitions disponibles pour les forces ukrainiennes.
Appel à l’aide internationale
Dans cette situation critique, l’Ukraine intensifie ses appels à l’aide internationale. Cependant, les discussions à Bruxelles et à Washington restent tendues, malgré les besoins urgents de l’Ukraine. Les responsables ukrainiens pressent leurs alliés occidentaux de fournir un soutien plus robuste, y compris des batteries Patriot pour renforcer la défense antiaérienne du pays.
En réponse aux accusations ukrainiennes, la Russie maintient sa position et justifie ses actions comme des représailles légitimes. Dans son compte-rendu quotidien, l’armée russe a confirmé avoir ciblé des infrastructures énergétiques ukrainiennes. Celle-ci a affirmé avoir agi en représailles aux attaques de Kiev dans ses régions frontalières.