Saneg réduit le torchage pour optimiser les flux gaziers en Ouzbékistan

Saneg, en partenariat avec des acteurs internationaux, transforme le gaz torché en une ressource exploitable, réduisant sa dépendance énergétique et renforçant sa position dans un marché énergétique sous pression.

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L’Ouzbékistan, confronté à un déclin de sa production gazière nationale, accélère ses efforts pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques. Saneg, principal opérateur indépendant dans le secteur des hydrocarbures, a initié un projet stratégique visant à capter le gaz torché sur ses sites de production et à l’intégrer au réseau national. Cette initiative, soutenue par des partenaires tels que Vema (Suisse) et ICA-Finance (Norvège), reflète une approche pragmatique pour exploiter les ressources locales tout en répondant aux pressions économiques et politiques croissantes sur le secteur.

Lancé en mars dernier, ce projet d’une valeur de 14 millions d’euros a permis de construire 70 kilomètres de gazoducs et de mettre en place 21 compresseurs modulaires sur plusieurs champs clés, notamment Northern Urtabulak, Sardob et Shurtepa. Ces infrastructures permettent de traiter jusqu’à 70 millions de mètres cubes de méthane par an, une ressource auparavant inutilisée.

Optimisation des flux et perspectives de marché

En captant le gaz associé, traditionnellement brûlé sur site, Saneg a non seulement réduit le torchage mais également converti cette ressource en revenus supplémentaires. Ce gaz est désormais injecté dans le réseau de transmission national, un atout pour répondre à la demande locale croissante et réduire la pression sur les importations.

Les équipements installés, tels que des compresseurs fonctionnant à des pressions élevées et des débitmètres ultrasoniques, garantissent la fiabilité et la précision des flux gaziers. Cette infrastructure s’inscrit dans une stratégie plus large de stabilisation des approvisionnements en gaz, tout en limitant les coûts associés à l’importation de gaz naturel.

Initiatives complémentaires sur les émissions de méthane

Saneg a également déployé une campagne de détection et réparation des fuites (LDAR) en collaboration avec ses partenaires européens. Cette initiative s’appuie sur des technologies avancées, telles que les drones et des systèmes d’analyse, pour identifier et colmater les fuites de méthane sur ses installations. Ce programme a permis de réduire de 83 000 tonnes équivalent CO2 les émissions annuelles de méthane, renforçant l’efficacité opérationnelle de ses sites.

Cette gestion proactive des émissions, menée selon les standards du Mécanisme pour un développement propre (CDM), a été enregistrée auprès de l’Agence allemande du commerce des émissions. Cette reconnaissance offre à Saneg une meilleure visibilité sur les marchés européens et facilite les échanges avec des acteurs financiers internationaux.

Contexte régional et stratégie de croissance

Dans un secteur marqué par la baisse de la production nationale, la stratégie de Saneg illustre un modèle de gestion des actifs mature et orienté vers la performance. Depuis 2019, l’entreprise a augmenté de manière significative la production de gaz sur des gisements complexes, atteignant 1,3 milliard de mètres cubes en 2023. En capitalisant sur des réservoirs non conventionnels et des partenariats techniques, elle vise à porter cette capacité à 3 milliards de mètres cubes dans les années à venir.

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