Renouvellement de la Dérogation Américaine pour l’Irak: Impact et Implications

Les États-Unis prolongent une exemption aux sanctions contre l'Irak pour l'achat d'électricité iranienne, soulevant des questions géopolitiques complexes.

Partager:

Renouvellement exemption américaine impacts géopolitiques

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

La récente décision des États-Unis de prolonger une exemption spéciale aux sanctions économiques pour l’Irak soulève des questions stratégiques et géopolitiques complexes. Cette exemption, renouvelée pour 120 jours, permet à l’Irak d’importer de l’électricité de l’Iran, malgré les sanctions américaines contre Téhéran. Cette mesure intervient dans un contexte de tensions régionales accrues, notamment en raison des relations conflictuelles entre Israël et le Hamas.

Mécanismes Financiers et Dépendance Énergétique de l’Irak

Le mécanisme financier de cette transaction est unique en son genre. L’Irak utilise ses propres fonds pour payer l’Iran, avec les fonds placés dans des comptes iraniens restreints basés en Irak. Ces fonds, selon les États-Unis, ne peuvent être utilisés que pour des besoins humanitaires, conformément aux sanctions imposées à l’Iran.

Implications Économiques et Sanctions

La complexité de cette situation est renforcée par la dépendance de l’Irak à l’égard du gaz iranien pour son approvisionnement en électricité. Un tiers des besoins énergétiques de l’Irak sont couverts par le gaz importé de l’Iran. Cette dépendance place Bagdad dans une position délicate, ne pouvant payer directement Téhéran en raison des sanctions américaines.

Controverses et Réactions Politiques

La dette de l’Irak envers l’Iran pour les importations de gaz antérieures est considérable, s’élevant à environ 10 milliards de dollars. Cette dette souligne l’interconnexion économique et énergétique entre les deux nations, malgré les sanctions. L’accord prévoit également un transfert partiel des fonds vers Oman, indiquant une tentative de diversification des canaux financiers.

Stratégies de l’Irak face aux Sanctions

La décision de renouveler cette exemption n’est pas sans controverse. C’est la 21e fois que les États-Unis accordent une telle exemption depuis 2018. Cette pratique a été régulièrement critiquée par l’opposition républicaine, qui la considère comme une concession à l’Iran, permettant à Téhéran d’accéder à des fonds frais. Les critiques sont exacerbées par les accusations selon lesquelles l’Iran soutient le Hamas dans son conflit avec Israël et est impliqué dans des attaques contre les troupes américaines en Irak et en Syrie.
Les États-Unis ont réagi à ces attaques en menant des frappes en Syrie contre des sites liés à l’Iran. Cependant, les responsables américains affirment que le renouvellement de l’exemption vise principalement à soutenir l’Irak dans sa transition énergétique et à réduire l’influence de l’Iran sur l’Irak. Ils soulignent que cette mesure ne représente aucun changement de politique envers l’Iran et que les sanctions contre Téhéran restent en vigueur.

La décision des États-Unis de renouveler l’exemption aux sanctions pour l’Irak reflète les complexités des relations internationales et les défis de la politique énergétique dans un contexte de tensions régionales. Alors que cette exemption est perçue comme une aide à l’Irak, elle soulève des questions sur l’équilibre entre les sanctions contre l’Iran et le soutien aux besoins énergétiques de l’Irak, ainsi que sur l’impact potentiel de cette décision sur les relations internationales et la stabilité régionale.

Bruxelles veut interdire gaz et pétrole russes dès 2027 dans un geste diplomatique fort

Deux commissions du Parlement européen proposent d’avancer à 2026 et 2027 l’arrêt complet des importations d’hydrocarbures russes, incluant pétrole, gaz et GNL, renforçant ainsi la position géopolitique de l’Union européenne.

Faible mobilisation des dirigeants pour la COP30 malgré l’urgence climatique et logistique

La conférence COP30 organisée en Amazonie par le Brésil fait face à une faible participation des dirigeants mondiaux, sur fond de tensions géopolitiques et de défis logistiques majeurs.

Washington autorise Trinité-et-Tobago à explorer le champ gazier Dragon avec Caracas

Les États-Unis ont accordé à Trinité-et-Tobago une licence spéciale pour reprendre les négociations avec le Venezuela autour du champ gazier Dragon, levant partiellement les restrictions imposées au secteur énergétique vénézuélien.
en_1140121062540

Bruxelles avance vers une sortie totale du gaz et pétrole russes d’ici 2028

Les ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne ont validé l’envoi au Conseil des ministres d’un projet législatif visant à éliminer progressivement les importations d’énergie fossile russe d’ici janvier 2028.

La Russie acte sa sortie définitive de l’accord nucléaire bilatéral avec les États-Unis

La Douma a approuvé le retrait formel de la Russie d’un traité signé avec les États-Unis sur l’élimination du plutonium militaire, mettant fin à plus de deux décennies de coopération nucléaire stratégique.

Tusk refuse de transférer à l’Allemagne un suspect ukrainien lié au sabotage de Nord Stream

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré qu’il n’était pas dans l’intérêt de la Pologne d’extrader vers l’Allemagne un citoyen ukrainien soupçonné d’avoir participé aux explosions ayant endommagé les gazoducs Nord Stream en 2022.
en_114071080540

Des entreprises saoudiennes lancent 500 MW de projets énergétiques en Syrie

Al-Harfi et SCLCO ont signé des accords avec les autorités syriennes pour développer des capacités solaires et éoliennes, dans un contexte de rapprochement énergétique entre Riyad et Damas.

Thaïlande et Japon renforcent leurs achats de brut américain dans un contexte de tensions géopolitiques

Face aux risques liés aux approvisionnements du Moyen-Orient, les raffineurs thaïlandais et japonais se tournent vers le brut américain, soutenus par des incitations tarifaires et des stratégies alignées avec les discussions commerciales bilatérales.

Macron appelle l’Europe à agir contre la flotte fantôme russe après une saisie au large

La France a intercepté un pétrolier lié à des exportations russes, incitant Emmanuel Macron à appeler à une réponse européenne coordonnée pour entraver les navires contournant les sanctions sur le pétrole.
en_114051057540

Les sanctions de l’ONU contre l’Iran réactivées, pression accrue sur les échanges

L’activation du mécanisme de snapback rétablit l’ensemble des sanctions de l’ONU contre l’Iran, impactant directement les secteurs de l’armement, de la finance et du commerce maritime international.

L’Union européenne intensifie sa coopération énergétique avec le Groenland

Le commissaire Dan Jørgensen est en visite au Groenland pour renforcer les liens énergétiques avec l’Union européenne, dans un contexte de doublement envisagé des fonds européens pour la période 2028-2034.

Ministres européens et iranien se réunissent à New York pour éviter retour des sanctions

Les chefs de la diplomatie européenne et iranienne se retrouvent à New York pour tenter d’éviter le rétablissement des sanctions de l’ONU liées au programme nucléaire de Téhéran.
en_1140240942540

Le Canada et le Mexique lancent un partenariat stratégique axé sur l’énergie et les infrastructures

Le premier ministre canadien Mark Carney annonce un accord bilatéral avec le Mexique incluant des investissements ciblés dans les corridors énergétiques, les infrastructures logistiques et la sécurité transfrontalière.

Trump demande à l’OTAN de cesser tout achat de pétrole russe par ses membres

Le président américain a appelé à un arrêt immédiat des importations de pétrole russe par les pays membres de l’OTAN, dénonçant une contradiction stratégique alors que des sanctions sont envisagées contre Moscou.

L’Iran retire une résolution nucléaire sous pression financière des États-Unis

Téhéran a retiré une résolution dénonçant les attaques contre ses installations nucléaires, citant des pressions américaines sur les membres de l’AIEA, qui craignaient une suspension des contributions volontaires de Washington.
en_1140200944540

La Pologne presse l’Union européenne de cesser les importations de pétrole russe d’ici 2026

Le ministre polonais de l’Énergie appelle les États membres de l’Union européenne à s’engager collectivement à stopper les achats de pétrole russe sous deux ans, évoquant des risques géopolitiques croissants.

La Grèce et la Libye relancent les discussions sur la délimitation maritime

Athènes et Tripoli s'engagent dans un processus de négociation pour définir leurs zones économiques exclusives en Méditerranée, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et des enjeux énergétiques sous-marins.

Paris, Berlin et Londres donnent dix jours à l’Iran pour éviter le retour des sanctions

Les puissances européennes exigent des gestes concrets de Téhéran sur le nucléaire sous peine de rétablir les sanctions onusiennes, alors que les inspections de l’AIEA restent bloquées et les tensions avec Washington persistent.
en_1140170926540

L’Union européenne maintient l’échéance de 2028 pour l’arrêt du gaz russe

Bruxelles confirme son objectif de cesser toutes les importations d’énergie russe d’ici 2028, malgré les pressions diplomatiques croissantes exercées par Washington dans le contexte du conflit en Ukraine.

Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.