Le pétrole irakien se développera de manière considérable dans les années à venir. Le ministre irakien du pétrole, Ihsan Abdul-Jabbar, dévoile son intention d’augmenter la production à 8 millions de barils par jour d’ici 2029. De plus, ces plans ne seraient pas en contradiction avec l’accord OPEP + visant à réduire la production pour maintenir la stabilité des marchés pétroliers.
Le pétrole irakien, une augmentation progressive de la production
Le ministre du Pétrole a déclaré que l’augmentation progressive de la production se fera par l’intermédiaire des champs pétrolifères du pays. Ainsi, la capacité de production pourrait atteindre 12 millions de barils/jour, contre 4,8 millions aujourd’hui.
Des accords énergétiques
Des accords visant à réduire la production pour maintenir la stabilité des marchés pétroliers sont actuellement en pourparlers. Cependant, les plans actuels ne sont pas en conflit avec l’OPEP+. De plus, un accord cadre a été conclu pour prolonger un oléoduc de Bassorah au port d’Aqaba en Jordanie.
Les champs pétroliers
L’augmentation progressive se fera par l’intermédiaire des principaux champs prolifères existants. Parmi eux, on compte : Majnoon, Zubair ou encore Rumaila. Ensemble, ces champs ont la capacité de doubler en production.
La fin d’une dépendance énergétique ?
L’un des objectifs du ministère est d’augmenter les capacités en raffinerie en Irak. Cela permettrait ainsi de mettre fin à la nécessité d’importer du carburant. L’augmentation de production dans le secteur du gaz naturel permettrait également de réduire le volume des importations en provenance de l’étranger.
Entre 4 et 5 milliards d’ici 2025
Désormais, l’Irak vise une augmentation de la production à un niveau compris entre 4 et 5 milliards de pieds cubes d’ici 2025. En comparaison, la production actuelle du pays est de 1,5 milliards de pieds cubes standard.
En effet, le pétrole irakien est en pleine expansion. Une augmentation progressive de la production permettra donc à L’Iraq de devenir l’un des plus importants fournisseurs de pétrole. Néanmoins, cette production massive de pétrole ne s’inscrit pas dans la continuité d’une transition vers les énergies renouvelables.