Londres, Paris et Berlin activent des sanctions contre l’Iran, risquant de perturber le brut

Les trois puissances européennes déclenchent le mécanisme de sanctions onusiennes contre l’Iran, mettant sous pression les exportations pétrolières du pays au moment où Téhéran maintient une production élevée malgré les mesures occidentales.

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La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont annoncé le 28 août leur intention de notifier au Conseil de sécurité des Nations Unies le non-respect par l’Iran du Plan d’action global commun (Joint Comprehensive Plan of Action – JCPoA), réactivant ainsi le mécanisme de sanctions connu sous le nom de « snapback ». Cette procédure ouvre une période de 30 jours avant la possible réintroduction de certaines sanctions de l’ONU, ce qui pourrait restreindre les capacités d’exportation de brut de la République islamique.

Pression accrue sur les exportations iraniennes

Les autorités iraniennes ont averti qu’elles réagiraient si leurs ventes de pétrole étaient ciblées. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré à ses homologues européens que Téhéran répondrait « de manière appropriée » à ce qu’il qualifie d’ »action illégale et injustifiée ». Un haut responsable iranien, cité par l’agence étudiante ISNA, a indiqué que le retrait de l’Iran du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) est à l’étude.

Dans un précédent avertissement, un député influent membre du Conseil de sécurité nationale du Parlement iranien avait affirmé que si l’Iran ne pouvait pas exporter son pétrole, « les autres non plus », évoquant de possibles mesures de rétorsion contre les exportations régionales. Ces déclarations s’inscrivent dans un climat de tensions croissantes, alors que le commerce pétrolier iranien reste largement dépendant des clients asiatiques, notamment chinois.

Une production qui résiste aux sanctions

Malgré les sanctions américaines ciblant récemment plusieurs entreprises liées au transport maritime iranien, notamment un courtier grec et des opérateurs en Chine, l’Iran a continué à exporter du brut à des niveaux proches de ceux d’avant les restrictions. Les données de S&P Global Commodities at Sea montrent que les exportations sont passées de 400 000 barils par jour en 2020 à 1,7 million au deuxième trimestre de 2025.

La production nationale reste stable. L’enquête OPEP+ menée par S&P Global Commodity Insights indique une production de 3,24 millions de barils par jour en juillet, contre 3,15 millions sur la même période en 2024. Selon le directeur général de National Iranian Oil Co., Hamid Bovard, la production a atteint en août son plus haut niveau depuis sept ans et demi, grâce aux apports de South Oil Fields Co., West Karun et Arvandan Oil and Gas Co.

Un calendrier diplomatique contraint

L’offre faite en juillet 2025 par les trois pays européens proposait une prolongation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, assortie de conditions : relance des négociations, accès renforcé de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aux sites sensibles et réduction des stocks d’uranium enrichi. Les gouvernements européens estiment que l’Iran n’a respecté aucune de ces obligations.

Washington, qui s’était retiré unilatéralement du JCPoA en 2018, a salué l’initiative européenne. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que les États-Unis travailleraient en coordination avec les membres du Conseil de sécurité pour mener à terme le processus de snapback, tout en affirmant leur disponibilité pour des échanges diplomatiques directs avec Téhéran.

La Grèce et la Libye relancent les discussions sur la délimitation maritime

Athènes et Tripoli s'engagent dans un processus de négociation pour définir leurs zones économiques exclusives en Méditerranée, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et des enjeux énergétiques sous-marins.

Paris, Berlin et Londres donnent dix jours à l’Iran pour éviter le retour des sanctions

Les puissances européennes exigent des gestes concrets de Téhéran sur le nucléaire sous peine de rétablir les sanctions onusiennes, alors que les inspections de l’AIEA restent bloquées et les tensions avec Washington persistent.

L’Union européenne maintient l’échéance de 2028 pour l’arrêt du gaz russe

Bruxelles confirme son objectif de cesser toutes les importations d’énergie russe d’ici 2028, malgré les pressions diplomatiques croissantes exercées par Washington dans le contexte du conflit en Ukraine.
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Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.

L’Italie et Les États-Unis scellent un partenariat sur le GNL pour sécuriser l’approvisionnement européen

Les deux pays ont convenu de développer des infrastructures dédiées au gaz naturel liquéfié pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et stimuler les échanges transatlantiques.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.
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Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.

Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.
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Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.
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Fico rencontrera Poutine en Chine avant d’accueillir Zelensky en Slovaquie

Le Premier ministre slovaque Robert Fico prévoit une rencontre avec Vladimir Poutine à Pékin avant de recevoir Volodymyr Zelensky à Bratislava, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Moscou et Kyiv.

Retour des inspecteurs de l’AIEA en Iran après un mois de rupture diplomatique

L’Iran autorise de nouveau l’Agence internationale de l’énergie atomique à inspecter ses sites nucléaires, après une suspension provoquée par un différend sur la responsabilité des frappes israéliennes.

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Premier suspect lié aux explosions du gazoduc Nord Stream, un citoyen ukrainien contesté par Berlin s’oppose à son transfert judiciaire depuis l’Italie.
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Un Ukrainien arrêté en Italie pour son rôle présumé dans le sabotage de Nord Stream

Un ressortissant ukrainien suspecté d’avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream a été interpellé en Italie, relançant une affaire judiciaire aux fortes implications géopolitiques en Europe.

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La Russie poursuit ses livraisons d’hydrocarbures vers l’Inde et explore de nouveaux débouchés pour son gaz naturel liquéfié, dans un contexte de tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.
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Les frappes russes menacent la coopération gazière entre l’Azerbaïdjan et l’Ukraine

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La suspension des 1 400 MW d’électricité fournis par l’Iran à l’Irak met sous pression le réseau irakien, tandis que Téhéran enregistre une demande record de 77 GW et doit arbitrer entre consommation interne et obligations régionales.

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