Le deuxième producteur de pétrole de l’OPEP doit d’abord achever l’installation de stations de pompage dans ses ports du Golfe.
L’Irak augmente ses capacités de 250.000 bpj
En 2021, l’Irak a effectué en ce sens des travaux de modernisation visant à améliorer le respect des objectifs de production. Ces améliorations permettraient d’empêcher le pays de pomper des volumes trop importants.
Depuis le sud de Bassora, l’organisation nationale irakienne de commercialisation du pétrole a exporté jusqu’à 3,7 millions de (bpj). Toutefois, à partir du mois de mai 2020, le pays a dû rénover les infrastructures vieillissantes. Ces rénovations ont entraîné une baisse des exportations en direction du sud.
Les nouvelles installations permettront ainsi d’augmenter la capacité d’exportation de brut depuis Bassora. Au deuxième trimestre 2022, la capacité passera alors de 3,2 millions bpj à 3,40 – 3,45 millions bpj.
Répondre aux exigences de l’OPEP+
Les travaux de rénovation visaient également à améliorer la conformité du pays avec les réductions de production de l’OPEP+. En ce sens, en 2020, face à la pression d’autres membres de l’Organisation, le pays s’est engagé à compenser la surproduction précédente.
En novembre et décembre 2021, les exportations de brut irakien en provenance de Bassora devaient atteindre leur capacité opérationnelle. L’organisation nationale irakienne de commercialisation du pétrole, prévoyait 3,195 millions de bpj en novembre et 3,180 millions de bpj en décembre 2021.
À terme, ces travaux de modernisation devraient permettre à l’Irak d’accroître ses exportations à mesure que son quota OPEP+ augmente.
6 millions de bpj en 2025
En 2025, le ministère du pétrole prévoit de porter la capacité d’exportation du Sud à 6 millions de bpj. Les travaux engagés au port de Khor al-Amaya permettront le chargement du brut avec une capacité de 400.000 bpj.