Au Guyana, le secteur des hydrocarbures est en plein essor. Les recettes tirées de l’exploitation pétrolière et gazière devraient dépasser le milliard de dollars en 2022. D’ici 2030, elles pourraient atteindre 7,5 milliards de dollars.
Le Guyana, un leader mondial grâce au gisement de Stabroek
Selon une étude de Rystad Energy, l’année 2022 devrait être un tournant pour le gouvernement du Guyana. Celui-ci devrait commencer à tirer parti des réserves du gisement offshore Stabroek, découvert en 2021 par ExxonMobil. Ainsi, les recettes de Stabroek devraient doubler par rapport à 2021.
Le Guyana est, depuis 2015, le leader mondial en termes de découvertes offshores. De fait, ces découvertes s’élèvent à 11,2 milliards de bep pétrole soit 18% des hydrocarbures découverts et 32% du pétrole découvert. Avec l’exploitation du Stabroek, le Guyana deviendra un producteur de premier plan.
Outre Stabroek, d’autres régions du pays montrent un potentiel important. Ainsi, selon les prévisions, le Guyana devrait produire 1,7 million de barils par jour d’ici 2035. Le pays deviendrait alors le 4ème plus grand producteur de pétrole offshore.
Une industrie gazière et pétrolière en plein essor
Les recettes du gouvernement provenant de la production devraient augmenter jusqu’en 2025, pour atteindre 4,2 milliards de dollars par an. Toutefois, les recettes publiques tomberont à 2,4 milliards de dollars en 2027. Ceci en raison d’une baisse anticipée des prix du pétrole.
La croissance de la production devrait néanmoins s’accélérer. Celle-ci dépendra de l’approbation des investissements concernant différents projets au large du Guyana. Ces décisions finales d’investissement permettront au gouvernement d’augmenter les revenus liés à ces découvertes. Ils pourraient atteindre 157 milliards de dollars d’ici 2040.
Outre les nombreuses découvertes, le Guyana offre plusieurs avantages. Le pays peut, par exemple, compter sur des coûts nets compétitifs. De fait, ces derniers s’élèvent à 28 dollars par baril. De plus, l’intensité des émissions liées à l’activité offshore du pays est inférieure à la moyenne mondiale.