France ouvre la consultation publique sur sa stratégie énergétique jusqu’en 2035

Le gouvernement français lance une consultation publique sur la troisième Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui fixe les trajectoires de production et de consommation énergétique pour la période 2025-2035. Ce processus précède l’adoption du texte par décret en avril.

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Le ministère de l’Énergie a annoncé l’ouverture d’une consultation publique sur la troisième édition de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la feuille de route stratégique définissant les orientations énergétiques de la France pour la période 2025-2035. Cette consultation, qui constitue la dernière étape avant l’adoption du texte, permettra de recueillir les remarques du public et des acteurs du secteur avant sa validation définitive par décret en avril.

Une feuille de route ajustée après concertation

Le projet de PPE a déjà fait l’objet d’une première phase de concertation en 2024 avec les parties prenantes, ce qui a conduit à plusieurs ajustements. Un suivi détaillé de la consommation électrique a été intégré, ainsi qu’un volet consacré aux coûts du système énergétique. Le document inclut également une dimension industrielle précisant les actions envisagées pour anticiper les évolutions en matière d’emploi et de compétences.

Parmi les instances consultées figurent le Conseil national de la transition écologique, le Conseil supérieur de l’énergie et le Haut-Commissaire à l’énergie atomique. Ces organismes ont formulé diverses recommandations, notamment sur la régulation du soutien public à l’énergie solaire et l’électrification des usages, qui est désormais considérée comme un axe central du projet.

Objectifs et trajectoires énergétiques

La PPE 3 vise à réduire la part des énergies fossiles dans la consommation finale d’énergie en France de 58 % en 2023 à 42 % en 2030, puis à 30 % en 2035. Parallèlement, la part de l’électricité dans le mix énergétique augmenterait de 27 % à 34 % en 2030, puis à 39 % en 2035. Les énergies renouvelables hors électricité, telles que la biomasse et la géothermie, passeraient de 15 % à 23 % en 2030, puis à 30 % en 2035.

Un tableau de bord de l’électrification accompagnera la mise en œuvre de ces objectifs. Il permettra d’évaluer les tendances de consommation et d’adapter les trajectoires si nécessaire lors de la révision de la PPE prévue d’ici 2030.

Un cadre réglementaire en évolution

Les instances consultées ont apporté plusieurs modifications substantielles à l’arrêté tarifaire dit « S21 », qui régit le soutien public au photovoltaïque. Ces ajustements visent à éviter une rupture brutale dans le développement des installations solaires en toiture et des ombrières photovoltaïques.

Des critiques ont également émergé concernant l’ambition du texte, notamment de la part de l’Autorité environnementale et du Haut Conseil pour le climat, qui ont souligné les défis à relever pour atteindre les objectifs européens.

La consultation publique est ouverte en ligne et permettra aux citoyens et aux professionnels du secteur de soumettre leurs contributions avant l’adoption finale du texte.

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