Aux États-Unis, deux entreprises demandent un financement pour maintenir des centrales nucléaires en difficulté.
Demandes de financement
Aux États-Unis, les deux entreprises attendent des nouvelles du département américain de l’Énergie (DoE) d’ici la fin de l’année. PG&E Corp et Holtec International effectuent une demande pour la première phase du programme de crédit nucléaire civil. La capacité de financement du DoE s’élève à $6 milliards.
Aux États-Unis, l’administration Biden estime que l’énergie nucléaire est essentielle pour lutter contre le changement climatique. Toutefois, les centrales se battent contre les coûts et la concurrence des centrales au gaz naturel. Les réacteurs Diablo Canyon de PG&E en Californie devraient fermer en 2024 et 2025.
Un déficit d’uranium
Cependant si le DoE des États-Unis accorde le financement, les réacteurs resteraient ouverts. Ainsi, le service public d’électricité PG&E s’attend à une décision définitive d’ici la fin de l’année. En outre, l’entreprise indique demander à la Commission de réglementation nucléaire une licence permettant à Diablo de continuer à fonctionner.
Par ailleurs, PG&E commande également plus d’uranium pour le réacteur. De plus, l’entreprise achète également des fûts pour le stockage des déchets nucléaires. La société déclare qu’il y a des contraintes sur l’accès à l’uranium depuis le début du conflit russo-ukrainien.
Une décision attendue
Holtec achetait la centrale nucléaire de Palisades dans le Michigan en mai pour démanteler l’installation. L’entreprise indique que si elle obtenait un financement aux États-Unis, elle pourrait réactiver Palisades. Ainsi, la centrale nucléaire serait opérationnelle jusqu’à une prochaine génération de petits réacteurs modulaires.
Palisades n’a plus de combustible nucléaire. De plus la centrale nucléaire doit résoudre certains problèmes techniques. Ainsi, la centrale pourrait avoir besoin d’une nouvelle société pour l’exploiter et d’un acheteur pour l’électricité qu’elle génère.