Commonwealth LNG a annoncé avoir franchi deux étapes réglementaires essentielles dans le cadre du développement de son terminal d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) à Cameron Parish, en Louisiane. L’entreprise a reçu une autorisation conditionnelle d’exportation hors accords de libre-échange de la part du Département de l’Énergie des États-Unis (DOE) ainsi qu’un projet de déclaration d’impact environnemental complémentaire (SEIS) délivré par la Federal Energy Regulatory Commission (FERC).
Décision finale d’investissement prévue pour 2025
Selon Commonwealth LNG, l’obtention de ces validations réglementaires constitue un jalon déterminant avant l’émission d’une décision finale de la FERC attendue en juillet 2025. À la suite de cette approbation et de l’autorisation définitive du DOE, l’entreprise prévoit de prendre une décision finale d’investissement (FID) en septembre 2025. Si ce calendrier est respecté, les premières exportations de GNL débuteront au premier trimestre 2029.
Un projet de grande envergure pour l’industrie énergétique
Le projet de Commonwealth LNG prévoit la construction d’une installation d’une capacité de production de 9,5 millions de tonnes de GNL par an. Ce projet s’inscrit dans la dynamique américaine d’augmentation des infrastructures d’exportation de GNL afin de renforcer la sécurité énergétique de ses partenaires internationaux.
Impact économique et emploi
L’investissement global du projet est estimé à environ 11 milliards de dollars, avec un potentiel de revenus d’exportation de 3,5 milliards de dollars par an une fois opérationnel. En phase de construction, jusqu’à 2 000 travailleurs seront mobilisés sur le site, et 270 emplois permanents seront créés après la mise en service de l’usine.
Perspectives et prochaines étapes
La prochaine étape majeure pour Commonwealth LNG repose sur l’obtention d’un avis favorable définitif de la FERC, suivi par l’approbation finale du DOE. L’aboutissement de ces processus réglementaires sera déterminant pour permettre la réalisation de ce projet et son intégration au sein des capacités d’exportation croissantes des États-Unis.