Lorenzo Simonelli a indiqué que les coupures de production d’OPEC+ ont stabilisé les marchés pétroliers mondiaux, mais que l’incertitude quant à la restauration future de ces coupures, ajoutée aux risques géopolitiques en provenance de Gaza et de l’Ukraine, pourrait influencer la trajectoire des prix du pétrole.
Prévisions pour l’Amérique du Nord
En Amérique du Nord, Baker Hughes prévoit une baisse annuelle de l’activité dans les chiffres bas à moyens, avec une diminution continue de l’activité dans les bassins gaziers américains. Cette baisse serait partiellement compensée par une légère hausse de l’activité pétrolière au second semestre de l’année.
Croissance internationale et investissements
Sur le plan international, Simonelli prévoit une croissance à un chiffre élevé, anticipant que les prolongations des coupures d’OPEC+ et les ajustements des équipements de forage de l’Arabie Saoudite de pétrole à gaz influenceront positivement les marchés. Il a également souligné que la croissance des dépenses en amont serait menée par les marchés offshore en Amérique Latine, en Afrique de l’Ouest et au Moyen-Orient.
Développement du secteur de l’énergie nouvelle
Simonelli a aussi mis en avant l’importance croissante de l’optimisation de la production pour prolonger la vie des réservoirs existants. Baker Hughes a lancé des solutions pour les champs matures, aidant ainsi les opérateurs à maximiser la valeur de ces champs grâce à des produits comme les produits chimiques et les nouvelles technologies en matière d’automatisation et d’optimisation numérique.
Concernant le gaz naturel et le GNL, le PDG reste très optimiste quant à la demande à long terme, prévoyant une augmentation de la demande de gaz naturel de près de 20% d’ici 2040 et une hausse de la demande de GNL dans les années 2020 par des chiffres à un seul chiffre chaque année. Ces tendances devraient soutenir une capacité installée de 800 mtpa d’ici 2030, nécessitant des ajouts de capacité supplémentaires au-delà.