La semaine se terminant le 15 mars a vu les stocks de pétrole brut aux États-Unis diminuer de 2 millions de barils, surpassant la prévision des analystes de 1,5 million. Cette baisse dépasse les estimations établies, signalant une dynamique inattendue sur le marché. L’accroissement de l’activité de raffinage contribue également à cette réduction, témoignant d’une reprise post-maintenance plus vigoureuse qu’anticipée.
Augmentation de l’activité de raffinage
Le taux d’utilisation des raffineries a grimpé à 87,8%, marquant une montée significative par rapport à la semaine précédente. Cette hausse reflète la fin de la saison de maintenance et entraîne une diminution mécanique des stocks de brut destinés au raffinage. Matt Smith de Kpler note que les opérations de raffinage ont atteint leur apogée sur neuf semaines, contribuant à la réduction modeste des réserves.
Soutien par les exportations robustes
Les exportations américaines de pétrole brut ont connu un essor, atteignant 4,8 millions de barils par jour grâce à une augmentation de 1,7 million. Cette vigueur exportatrice soutient la demande et joue un rôle clé dans le contexte actuel du marché. L’impact positif de cette tendance sur les prix du pétrole souligne l’importance des flux commerciaux dans l’équation de l’offre et de la demande globale.
Réduction consécutive des stocks d’essence
Parallèlement, les stocks d’essence ont reculé de 3,3 millions de barils, dépassant les anticipations et marquant la septième semaine consécutive de baisse. Cette tendance suggère une augmentation de la demande de produits raffinés aux États-Unis, en amont de la saison des déplacements en voiture. Les implications pour le marché pétrolier sont significatives, indiquant une demande robuste en dépit d’une saison traditionnellement plus calme.
La production de pétrole brut aux États-Unis est restée stable à 13,1 millions de barils par jour, maintenant ses niveaux proches des sommets historiques. Cette constance de la production, combinée à une hausse des livraisons de produits raffinés, peint un tableau de résilience et d’adaptabilité du secteur énergétique américain face aux défis du marché.