Venezuela: Les États-Unis Allègent les Sanctions

Les États-Unis allègent un peu la pression sur le Venezuela afin de favoriser le dialogue politique. Si l'allègement reste très léger, il s'agit d'une main tendue pour une reprise du dialogue entre Nicolas Maduro et l'opposition soutenue par Washington.

Partagez:

Les Etats-Unis ont annoncé mardi un allègement très limité des lourdes sanctions contre le Venezuela. Cet allègement est présenté comme un geste. Il doit favoriser une reprise imminente du dialogue entre le président Nicolas Maduro et l’opposition, soutenue par Washington.

Ce lundi, les États-Unis ont levé certaines restrictions visant Cuba. Ainsi, il s’agit du deuxième adversaire latino-américain des États-Unis qui bénéficie d’un tel coup de pouce.

Même si les responsables américains parlent de “coïncidences”, l’approche du sommet des Amériques organisé en juin par le président Joe Biden à Los Angeles n’y est peut-être pas étrangère. En effet, le Mexique menace de boycotter la réunion si Cuba, le Venezuela et le Nicaragua ne sont pas invités. Il pourrait donc être sensible à ces assouplissements de la position américaine.

Concernant le Venezuela, l’allègement des sanctions est “lié à un accord des deux camps pour reprendre les négociations” à Mexico afin de trouver une issue à la crise politique vénézuélienne, “qu’ils devraient annoncer très prochainement”, a déclaré un haut responsable américain à des journalistes.

Il a précisé que cette mesure avait été prise “à la demande du gouvernement vénézuélien de transition” de l’opposant Juan Guaido. Ce dernier est reconnu par les Etats-Unis comme le président légitime du Venezuela.

Les pourparlers vénézuéliens étaient à l’arrêt depuis octobre, lorsque l’extradition d’Alex Saab, un homme d’affaires proche du pouvoir de Caracas, a été extradé du Cap Vert vers les Etats-Unis, suscitant l’ire de Nicolas Maduro.

Mais une rare visite d’émissaires de l’administration Biden auprès du président socialiste, en mars, avait mené à la libération de deux Américains détenus au Venezuela. De plus, une promesse a été faite quant à une reprise du dialogue avec l’opposition.

“Dérogation limitée”

Cet “allègement de sanctions” concerne avant tout une “dérogation limitée”. Elle est octroyée au groupe pétrolier américain Chevron dans le cadre de l’embargo pétrolier imposé par Washington à Caracas en 2019. Celui-ci a été mis en place dans l’espoir de chasser Nicolas Maduro du pouvoir.

Chevron pourra “négocier les termes de potentielles futures activités au Venezuela”. Néanmoins, elle ne pourra pas conclure de nouvel accord avec la compagnie nationale vénézuélienne PDVSA.

Le Trésor américain doit annoncer une autre “mesure” dans la journée.

“Aucune de ces mesures allégeant la pression ne va mener à un accroissement des revenus du régime”, a-t-il assuré.

Il a tenu à marteler que la politique américaine à l’égard du Venezuela demeurait inchangée. Les sanctions seront “allégées” en cas d’avancées vers la démocratie et des élections “libres”. Néanmoins, elles seront “alourdies” si le processus déraille.

Cette garantie n’a pas suffi à rassurer certains élus américains en première ligne dans l’opposition au pouvoir du dirigeant socialiste.

“Faire pour Maduro une poignée de gestes non mérités seulement pour que son régime promette de s’asseoir à la table des négociations est une stratégie vouée à l’échec”, a pesté Bob Menendez, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat et membre du parti démocrate comme Joe Biden.

Ce même sénateur avait déjà dézingué la veille la décision de lever une série de restrictions visant Cuba. Notamment sur les procédures d’immigration, les transferts d’argent et les liaisons aériennes.

Cette timide ouverture à l’égard de l’île communiste des Caraïbes reste toutefois loin de celle, historique, décidée durant son mandat à la Maison Blanche par Barack Obama. À l’époque, Joe Biden était le vice-président. Toutefois, celle-ci avait été remise en cause par son successeur républicain, Donald Trump.

Menace sur Ormuz : les pays producteurs face à une crise diplomatique imminente

La potentielle fermeture du détroit d’Ormuz met sous pression les producteurs du Golfe, révélant leurs limites diplomatiques et logistiques face à un blocage menaçant 20 millions de barils quotidiens d’hydrocarbures destinés aux marchés internationaux.

La Hongrie et La Slovaquie s’opposent ensemble à l’interdiction européenne des énergies russes

Budapest et Bratislava rejettent conjointement le projet de la Commission européenne visant à interdire les approvisionnements énergétiques russes, soulignant des risques économiques majeurs et une menace directe sur leur sécurité énergétique, à quelques jours d'une réunion clé.

La Libye dénonce l’exploration pétrolière grecque au large de la Crète

La Libye conteste officiellement l’attribution par la Grèce de permis pétroliers offshore, aggravant les tensions régionales autour des zones maritimes disputées au sud de la Crète, riches en hydrocarbures et convoitées par plusieurs États méditerranéens.
en_114019062065540

L’Union européenne fixe le calendrier précis de l’interdiction du gaz russe

L’Union européenne a annoncé un calendrier détaillé visant à stopper définitivement ses importations de gaz russe d’ici à fin 2027, tout en anticipant les difficultés juridiques et commerciales internes à surmonter.

La Hongrie s’oppose fermement au projet européen sur l’énergie russe

La Hongrie, appuyée par la Slovaquie, exprime une opposition marquée au projet de la Commission européenne visant à éliminer les importations de ressources énergétiques russes, évoquant des impacts économiques et énergétiques majeurs pour l'Europe centrale.

Israël frappe Natanz : les installations souterraines intactes selon l’AIEA

Les frappes militaires israéliennes sur le site nucléaire iranien de Natanz ont détruit les infrastructures électriques cruciales, mais n’ont pas atteint les installations souterraines stratégiques, selon l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).
en_1140290943540

Macron affiche un front européen au Groenland face aux ambitions américaines

Le président français se rend à Nuuk le 15 juin pour soutenir la souveraineté groenlandaise, examiner les projets énergétiques et répondre aux récentes pressions américaines, selon l'Élysée.

Israël frappe l’Iran, incertitude sur les négociations nucléaires américaines à Oman

Les frappes israéliennes contre des sites nucléaires iraniens perturbent les pourparlers américano-iraniens sur l’accord nucléaire. Téhéran envisage désormais d'annuler le prochain cycle de négociations prévu à Oman, amplifiant les inquiétudes économiques régionales.

Israël frappe les installations nucléaires iraniennes après un enrichissement critique d’uranium

Face au dépassement alarmant des seuils d’enrichissement d’uranium par l’Iran et aux menaces explicites pesant sur sa sécurité, Israël lance une opération militaire ciblée contre les infrastructures nucléaires iraniennes, entraînant des perturbations majeures dans la région.
en_1140290954540

Poutine propose un rôle de médiateur entre Washington et Téhéran sur le nucléaire iranien

Le Kremlin a confirmé que Vladimir Poutine souhaite s’impliquer dans le règlement du conflit nucléaire entre les États-Unis et l’Iran, en s’appuyant sur ses liens stratégiques renforcés avec Téhéran.

La Corée du Sud accélère sa diplomatie énergétique malgré les tensions géopolitiques croissantes

Le président Lee Jae-myung adopte une diplomatie énergétique fondée sur l'intérêt national, confrontée à un contexte délicat de rivalités internationales qui pourraient créer des situations complexes pour le pays et ses entreprises énergétiques.

La France et la Pologne s’alignent sur les priorités d’investissement dans les réseaux électriques

Paris et Varsovie ont tenu un atelier bilatéral à Varsovie pour renforcer leur coordination sur les investissements dans les infrastructures électriques et la sécurité d’approvisionnement dans le cadre du Traité de Nancy.
en_1140290943540-19

Trump refuse tout enrichissement d’uranium par l’Iran, Moscou soutient Téhéran

Donald Trump rejette fermement tout enrichissement d'uranium par l'Iran, tandis que la Russie affirme le droit de Téhéran au nucléaire civil, intensifiant les tensions dans les négociations autour du programme nucléaire iranien.

La Syrie conclut un accord énergétique de $7bn avec des partenaires étrangers

La Syrie a signé un accord de $7bn avec un consortium composé d’entreprises du Qatar, de Turquie et des États-Unis pour reconstruire son secteur électrique national.

Berlin s’oppose fermement à toute remise en service du gazoduc Nord Stream 2

Friedrich Merz a confirmé que l’Allemagne bloquerait toute tentative de relancer le gazoduc Nord Stream 2, malgré des appels internes évoquant une possible réouverture du dialogue avec Moscou.
en_1140290952540-16

L’Union européenne scelle un accord énergétique stratégique avec l’OLADE

Un mémorandum d’accord officialise la coopération énergétique entre l’Union européenne et l’Organisation latino-américaine de l’énergie, incluant une participation permanente de l’UE aux organes de gouvernance de l’organisation régionale.

La Hongrie opposera son veto à l’interdiction du gaz russe proposée par Bruxelles

Le Premier ministre Viktor Orban a annoncé que la Hongrie s’opposerait juridiquement et politiquement au projet européen de bannir les livraisons d’énergie russe d’ici 2027.

Un dirigeant conservateur allemand appelle à rouvrir le dossier Nord Stream 2

Michael Kretschmer, ministre-président de Saxe, a proposé de reprendre le dialogue avec la Russie autour du gazoduc Nord Stream 2, malgré l’opposition affirmée du gouvernement allemand à tout redémarrage du projet.
en_1140290953540-13

Trump exhorte Londres à privilégier le pétrole offshore face à l’éolien

Donald Trump appelle le Royaume-Uni à abandonner l'énergie éolienne au profit d'une relance du pétrole offshore, provoquant un débat sur les implications économiques et politiques d'une telle stratégie énergétique après leur récent accord commercial.

Des accords énergétiques sino-égyptiens de $1.8bn signés lors d’un sommet au Caire

La Chine et l’Égypte ont conclu plus de 30 accords à portée énergétique, incluant véhicules électriques, réseaux intelligents et technologies de stockage.