La transition énergétique à Oman sera discutée à partir du 9 septembre 2021 entre le Sultanat et l’Agence internationale de l’Énergie. Objectif : parachever la résilience énergétique, environnementale et économique du Sultanat.
Une transition énergétique à Oman commune et résiliente
La transition énergétique à Oman est un des défis majeurs auquel est confronté le Sultanat. Face à cela, le pays a initié un dialogue ministériel avec les autres pays de la région. Présidé par le ministre de l’Énergie et des Minéraux d’Oman ainsi que le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (IEA), l’objectif premier est d’assurer la coopération quant à la nécessité de trouver une solution durable pour l’avenir.
En effet, la plupart des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord sont particulièrement touchés par les changements dus au réchauffement climatique. Les températures y augmentent plus vite que la moyenne, aggravant les problèmes de sécheresse et d’aridité.
Éviter la déstabilisation économique
Le problème est que les économies de la région reposent en grande partie sur l’exportation d’énergies fossiles. Dès lors, les décisions prises au niveau mondial quant à leur réduction ont un impact direct sur le système économique. Or, l’IEA a exprimé le souhait de diminuer fortement l’usage de pétrole et de gaz.
L’idée est de parvenir à des émissions nettes nulles d’ici à 2050. Au Moyen-Orient, cela entraînerait une perte de revenus de presque 80% comparé au niveau actuel et fragiliserait ces économies non-diversifiées.
Se spécialiser dans le solaire et l’hydrogène
Toutefois, il est encore possible de trouver un équilibre. Les économies des voisins du Sultanat ont la capacité de tirer un avantage concurrentiel dans le domaine des technologies propres. La transition énergétique à Oman pourrait ainsi passer par une spécialisation dans ce domaine, ouvrant de nouvelles débouchées et possibilités d’exportation. En effet, les ressources en hydrogène et en énergie solaire sont un potentiel qui reste encore à exploiter.
En outre, un dernier point à explorer lors de cette réunion sera l’investissement dans des structures énergétiques plus efficaces. Ceci permettrait de créer des emplois à forte valeur ajoutée et de contrer un taux de chômage très élevé.
Nécessité de propositions concrètes
Ainsi, le dialogue prévu pour le 9 septembre 2021 sera l’opportunité de se confronter à la nécessité de la transition énergétique. Entre obligation de faire face au changement climatique et préservation des rendements économiques, le Sultanat d’Oman devra avancer des propositions concrètes de long-terme.