Thyssenkrupp annonce un vaste plan d’investissement pour la décarbonation de l’industrie de l’acier. La compagnie a débloqué le capital nécessaire au lancement de la construction d’une usine d’acier bas carbone en Allemagne.
Le déploiement de la centrale requiert un plan de financement estimé à plus de deux milliards d’euros. L’usine, d’une capacité de 2,5 millions de tonnes, permettra d’éviter l’émission de 3,5 millions de tonnes de CO2.
Thyssenkrupp mise sur la technologie tkH2Steel
La technologie tkH2Steel de Thyssenkrupp permet d’assurer le développement de ce programme de décarbonation de la production d’acier. Les usines de réduction directe à hydrogène remplaceront ainsi les hauts fourneaux alimentés au charbon. Le fer préréduit avec l’hydrogène sera liquéfié pour la première fois en aval dans des unités de fusion.
Ces installations ont été spécialement conçues afin de produire un acier de haute qualité. En outre, la nouvelle usine est en mesure d’intégrer toutes les étapes de production. Dans le cadre de cette infrastructure, la gamme entière des métaux produira de faibles émissions de carbone. tkH2Steel représente ainsi un outil optimal de production d’acier bas carbone.
Bernhard Osburg, président du Conseil Exécutif de Thyssenkrupp, déclare:
« Avec la décision de ce jour, nous continuons à donner le ton en matière de production d’acier vert. L’usine de réduction directe fournira plus de deux millions de tonnes métriques d’acier bas carbone par an. Nous réaffirmons ainsi notre objectif de jouer un rôle de leader dans la compétition pour le marché de l’acier vert. »
Un tournant dans la production d’acier vert
L’usine de Duisbourg occupera une superficie plus étendue que prévu initialement. Le groupe a revu ses ambitions à la hausse en raison de la demande accrue d’acier bas carbone. Thyssenkrupp accélère le mouvement de transition vers un acier vert conformément aux objectifs climatiques nationaux et européens.
Le chef du développement technologique de Thyssenkrupp commente:
« D’ici 2030, nous prévoyons d’atteindre environ 5 millions de tonnes métriques d’acier à faible émission de carbone. La construction de l’une des plus grandes usines de réduction apportera de l’innovation et de l’emploi. »