Le National Wealth Fund britannique participe à un tour de table de 59,6 millions GBP destiné à financer un pipeline de captage de CO₂ pour l’industrie du ciment et de la chaux, visant une décision finale d'investissement en 2028.
Le projet Bayou Bend, porté par Chevron, Equinor et TotalEnergies, vise à devenir un pôle majeur de stockage de dioxyde de carbone industriel sur la côte américaine du Golfe, avec les premières étapes déjà achevées.
La société américaine Chloris Geospatial a levé 8,5M$ auprès d’investisseurs internationaux pour étendre ses capacités de suivi des forêts par satellite et renforcer son positionnement commercial en Europe, répondant ainsi à une demande croissante du marché carbone.
Le gouvernement fédéral finance trois initiatives de captage, utilisation et stockage du carbone en Alberta, renforçant la compétitivité énergétique nationale et préparant des infrastructures compatibles avec des objectifs de réduction d'émissions à long terme.
Donald Trump approuve une hausse importante des crédits fiscaux américains favorisant la capture et l’utilisation du carbone dans les projets pétroliers, modifiant sensiblement les perspectives économiques du secteur énergétique et attirant l'attention des investisseurs spécialisés.
L'Union Européenne dévoile un plan visant à protéger ses industries exportatrices du coût croissant de sa politique carbone, grâce aux revenus de son mécanisme d'ajustement aux frontières.
La Colombie connaît une chute significative des prix des crédits carbone volontaires, résultat d'un excédent majeur, fragilisant ainsi l'équilibre financier des communautés et projets associés.
La France et la Norvège signent un accord facilitant le transport international de CO₂ vers des installations de stockage géologique offshore, notamment via le projet Northern Lights et l'infrastructure CO₂ Highway Europe.
Frontier Infrastructure Holdings a signé un accord d’enlèvement avec le gestionnaire Wild Assets pour jusqu’à 120 000 tonnes de crédits BECCS, illustrant l’appétit croissant du marché volontaire pour des retraits de carbone traçables et à haute permanence.
Les marchés mondiaux du captage de carbone et des crédits compensatoires pourraient dépasser 1 350 milliards $ d'ici 2050, portés par les investissements privés, les évolutions technologiques et réglementaires, selon une analyse publiée par le cabinet Wood Mackenzie.
Le marché australien des crédits carbone connaît une stabilisation temporaire des prix, tandis que l’émergence de nouveaux instruments financiers alternatifs attire progressivement l’attention des entreprises, modifiant subtilement les dynamiques commerciales et financières du secteur.
La Norvège lance un projet industriel d'envergure visant le captage, le transport maritime et le stockage géologique de CO₂, mobilisant des acteurs majeurs de l'énergie et une subvention publique significative pour sécuriser sa viabilité économique.
Une subvention européenne de €21mn, gérée par EIB Global, financera des projets égyptiens visant à réduire les émissions industrielles et à développer le recyclage, tandis qu’un prêt connexe de €135mn doit lever des investissements climatiques additionnels.
Stockholm Exergi lance la construction d’une unité de captage de CO₂ à Stockholm, associée à l’extension de Northern Lights en Norvège, pour une capacité totale de stockage de 5 millions de tonnes annuelles dès 2028.
La couverture mondiale des émissions par les systèmes de tarification du carbone atteint 28 %, portée par l’expansion des marchés de conformité, dont la demande a presque triplé en un an, selon un rapport de la Banque mondiale.
Le Vietnam initie un marché carbone pilote visant les industries de l’acier, du ciment et de l’énergie thermique pour préparer une régulation nationale dès 2029.
L’Agence américaine de protection environnementale (EPA) propose de confier au Texas l’autorité directe d’octroyer les permis d’injection de dioxyde de carbone, accélérant ainsi potentiellement l'essor commercial des projets de stockage géologique de CO₂.
Höegh Evi et Aker BP ont reçu l’approbation de principe de DNV pour un transporteur maritime conçu pour acheminer du CO₂ liquéfié vers des sites de stockage offshore en Norvège.
Norne et le port d’Aalborg entament la construction d’un terminal CO2 de 15 millions de tonnes par an, soutenu par une subvention de l’Union européenne.
Le gouvernement de l’État de Lagos a lancé un programme visant à déployer 80 millions de foyers améliorés, créant jusqu’à 1,2 milliard de tonnes de crédits carbone négociables.
Chevron et ses partenaires, Shell et Mobil, explorent le stockage géologique de CO₂ au large de l’Australie, un projet clé pour la gestion des émissions dans le bassin de Carnarvon Nord.
Le Département de l'Énergie des États-Unis finance un projet de 200 millions USD porté par Technip Energies et LanzaTech pour transformer le CO2 capturé en éthanol et éthylène, réduisant ainsi l’empreinte carbone de l’industrie chimique.
En 2025, la Chine prévoit d’élargir son marché carbone en intégrant l’acier, le ciment et l’aluminium, tout en introduisant de nouvelles méthodologies pour les crédits carbone. Une refonte stratégique visera également à mieux répondre aux exigences internationales.
Technip Energies, en partenariat avec GE Vernova et Balfour Beatty, construit au Royaume-Uni la première centrale au gaz dotée d’un système de captage de carbone, une avancée majeure dans la lutte contre les émissions industrielles.
Le transport maritime est essentiel aux initiatives transfrontalières de captage et stockage de CO2 en Asie-Pacifique, avec des volumes annuels prévus atteignant 100 millions de tonnes d’ici 2050.
Avec la baisse annuelle des seuils d'émission et des retards méthodologiques, les prix des crédits carbone en Australie devraient connaître une flambée en 2025, attirant l'attention des acteurs du marché.
SLB Capturi a achevé la construction de la première usine industrielle de captage de carbone à l'échelle mondiale pour Heidelberg Materials en Norvège. Une avancée majeure qui permettra de réduire jusqu'à 400 000 tonnes de CO2 par an dans le secteur du ciment.
L’Australie doit réduire de 15 mégatonnes ses émissions annuelles pour atteindre sa cible de réduction de 43 % d'ici 2030. Les mécanismes d'investissement et les crédits carbone joueront un rôle clé dans cet effort ambitieux.
La dernière enchère de quotas carbone néo-zélandaise de 2024, prévue le 4 décembre, devrait connaître une vente partielle, avec des prix dépassant les 64 NZ$/tCO2e et une hausse attendue pour 2025.
L’Australie-Occidentale dévoile un plan d’action ambitieux pour la capture, le stockage et l’utilisation du carbone (CCUS), soutenu par un financement de 16,9 millions USD, visant à atteindre la neutralité carbone tout en dynamisant son économie.
La COP29 marque un jalon dans les marchés du carbone, avec l’adoption de règles cruciales pour l’Article 6 de l’Accord de Paris. Ces avancées promettent transparence et attractivité pour les crédits carbone à l’échelle internationale.
Hanwha Power Systems et TC Energy collaborent pour commercialiser une technologie de récupération de chaleur basée sur le CO₂ supercritique, destinée à produire une énergie zéro carbone dans les infrastructures de pipelines.
L’Inde se prépare à lancer un ambitieux système de commerce des crédits carbone (CCTS), axé sur la réduction de l’intensité des émissions industrielles. Ce dispositif, prévu pour 2026-27, pourrait transformer la gestion des émissions à l’échelle nationale.
Le Conseil européen a approuvé un cadre réglementaire pour certifier les activités de capture et de stockage de carbone, un jalon essentiel vers l’objectif de neutralité carbone de l’UE d’ici 2050.
L’Indonésie et le Japon établissent une collaboration historique pour le commerce de crédits carbone sous l’Accord de Paris, renforçant la transparence et les normes environnementales internationales.
L'Arabie Saoudite, principal exportateur mondial de pétrole, a inauguré sa première plateforme d'échange de crédits carbone lors de la COP29 à Baku, visant à renforcer les efforts de décarbonation et à diversifier son économie.
Occidental Petroleum, en partenariat avec Enterprise Products Partners, met en place un réseau de pipelines de CO₂ dans le sud-est du Texas pour transporter les émissions capturées, soutenant ainsi les projets de capture et de séquestration de carbone dans la région de Houston.
Avec des émissions croissantes dans les secteurs pétrolier et gazier, l'Asie-Pacifique explore des solutions de captage et stockage du carbone (CCS) pour atteindre ses objectifs climatiques, mais l'absence de cadre stratégique unifié freine les progrès.
Le projet Pycasso, visant à enfouir du CO2 pour décarboner l’industrie dans le bassin de Lacq, a été abandonné. L'absence de dialogue et les risques pour les industries existantes ont été déterminants dans cette décision controversée.
Le Japon devrait devenir le principal centre de commerce pour le dioxyde de carbone capturé dans la région Asie-Pacifique d'ici 2050, selon Wood Mackenzie, avec des investissements gouvernementaux et un soutien politique crucial pour y parvenir.