À Piombino, en Italie, le tribunal administratif rejette une demande d’arrêt préventif des travaux d’un nouveau terminal de GNL.
Un contentieux en cours
À Piombino, il s’agit d’un arrêt préventif des travaux d’un nouveau terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) dirigé par Snam. La décision du tribunal affirme que ces travaux ne constituent pas une menace immédiate pour la sécurité publique. A contrario, la municipalité et Rome considèrent ce projet essentiel pour se sevrer du gaz russe.
Cette demande de précaution comprend les travaux de mise en place de l’unité unité flottante de stockage et de regazéification de GNL (FSRU). Le maire de Piombino, Francesco Ferrari, déclare:
« Nous envisagerons d’autres actions contre la manière dont Snam gère les chantiers qui ont déjà commencé. »
Le tribunal prévoit une nouvelle audience le 8 mars.
Une nécessité économique
Ce nouveau rendez-vous judiciaire évaluera les conséquences de sécurité à plus long terme, liées au terminal flottant. L’opérateur de réseau gazier italien Snam achetait le méthanier cet été. Par ailleurs, il est en charge de l’ensemble du projet, y compris son raccordement au réseau gazier national.
De plus, Snam exploitera également le terminal de Piombino. L’infrastructure entrera en service d’ici avril. Selon le commissaire spécial du gouvernement pour le projet:
« Il est de l’intérêt général d’installer le terminal dans le port de Piombino. »
Le terminal de Piombino aura une capacité de 5 milliards de mètres cubes à rapporter aux 17Gm3, produit actuellement par les trois autres terminaux italiens.