Pétrole Iranien: Nouveau Terminal en Mer d’Oman

Le pétrole iranien transite habituellement par le détroit d’Ormuz pour rejoindre l’île de Kharg, principal terminal d’export de pétrole iranien. Dorénavant, le pétrole pourra être acheminé directement vers la mer d’Oman sans que les tankers n’aient à passer par le détroit.

 

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Le pétrole iranien va transiter sans passer par le détroit d’Ormuz

Cet investissement constitue l’installation d’une structure offshore à une distance d’environ 6 kilomètres de la côte de Makran.

L’île de Kharg

L’île de Kharg, située dans le golfe Arabique, est le principal terminal d’exportation de pétrole brut de l’Iran. Pour atteindre Kharg, les pétroliers doivent traverser le détroit d’Ormuz. Avec ce nouveau projet, les pétroliers pourront charger en mer d’Oman.

Le terminal Jack, 2ème plus grand terminal d’exportation iranien

Le terminal Jack est en construction par Pars Oil et Gas Company sur 60 hectares de terrain, pour un total de 260 millions d’euros d’investissement. De plus, ce terminal sera également relié au gazoduc Bushehr.

Le projet Jack deviendra bientôt le 2ème plus grand terminal d’exportation d’Iran.

 

Le pétrole iranien en pleine expansion

La production pétrolière de l’Iran dans les champs du sud a augmenté de 30% au cours des 6 derniers mois. Malgré les réticences américaines, le pétrole iranien s’impose sur le marché énergétique.

La Compagnie pétrolière nationale iranienne du Sud

Cette entreprise nationale a mis en œuvre de nombreux plans visant à augmenter et à maintenir la production. Cela permettra un ajout de 300.000 baril/jour de pétrole à la capacité de production de l’entreprise. Cette dernière est prête à produire autant de pétrole qu’avant l’existence des sanctions.

Malgré un contexte diplomatique compliqué entre les États-Unis et l’Iran, le pétrole iranien connait une hausse importante. L’entreprise nationale est prête à produire toujours autant de pétrole. Finalement, malgré ce rebond énergétique, l’Iran fait encore face aux sanctions et pressions américaines.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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