Le partenariat énergétique noué entre le Canada et les États-Unis évolue, afin d’accroître leur coopération dans plusieurs domaines. Indispensable pour la transition énergétique, il permet également de soutenir l’économie et l’emploi des deux côtés de la frontière.
Le partenariat énergétique renouvelé
Les deux États de l’Amérique du Nord ont signé un protocole d’entente sur la coopération énergétique. Le ministre des Ressources naturelles canadien Seamus O’Regan Jr et la secrétaire à l’Énergie étasunienne Jennifer Granholm étaient présents. Avec le protocole d’entente, les pays franchissent une étape charnière pour respecter la feuille de route du partenariat renouvelé.
Plusieurs domaines concernés
Le partenariat porte sur différents éléments dans plusieurs domaines. Il s’agira de collaborer davantage sur les transitions énergétiques durables et équitables, l’innovation en matière d’énergie propre. Et la connectivité et le transport à faibles émissions de carbone.
Ce, concernant l’infrastructure énergétique essentielle nord-américaine et la cybersécurité, la promotion d’un réseau électrique et de combustibles propres. Mais également les normes d’efficacité énergétique et le Plan d’action Canada – États-Unis sur les minéraux essentiels. Le partenariat développera les connaissances sur l’énergie nucléaire, et permettra de collaborer sur le captage, l’utilisation et le stockage du carbone.
Le projet NARIS enfin dévoilé
Dans le même temps, la Canada s’enthousiaste de la publication de l’Étude nord-américaine sur l’intégration des énergies renouvelables (projet NARIS). Son but, analyser le rôle de la coopération en Amérique du Nord y compris entre les régions de chaque pays. Mais aussi évaluer comment la transmission peut soutenir le partage d’une offre et demande diversifiées à travers le continent.
Le NARIS, plus importante étude de ce type, envisage les réseaux électriques des deux pays, de la planification à l’exploitation. Ainsi, il évalue que l’accomplissement du projet pourrait générer entre 10 et 30 milliards de dollars de valeur nette d’ici à 2050.
Un partenariat qui s’inscrit dans le développement durable
La relation canado-étasunienne permet de remplir de multiples objectifs de développement durable. D’une part, elle sert le pilier environnemental, en soutenant l’engagement canadien pour atteindre l’objectif de zéro émission entre d’ici à 2050. Aussi, le protocole d’entente rend compte d’un but commun pour les deux États : la transition énergétique, pour un avenir énergétique propre.
Jennifer M. Granholm affirme ses objectifs :
« Protéger notre planète et veiller à ce que toutes les régions de l’Amérique du Nord aient accès à une énergie propre et abordable ».
Abordable, puisque l’accord engage également les piliers sociaux et économiques. En effet, pour Seamus O’Regan Jr., il s’agit de soutenir « des milliers d’emplois et stimuler l’activité économique ».