L’Italie pourrait participer au financement du projet russe Arctic LNG 2 de €19 milliards. D’après l’ambassadeur italien en Russie, ce financement serait assuré par la Cassa Depositi e Prestiti contrôlant la SACE. L’accord d’assurance n’est cependant pas encore finalisé, l’audit préalable étant toujours en cours.
L’Italie participera au financement d’Arctic LNG
Les actionnaires de Novatek ont approuvé un financement externe d’environ €9,8 milliards pour le projet. La production de l’usine devrait débuter en 2023. Celle-ci pourrait produire annuellement près de 20 millions de tonnes de GNL à partir de 2026.
Selon Leonid Mikhelson, chef du projet, l’Italie est le pays européen impliqué ayant le plus fourni d’équipements et services d’ingénierie. Bien qu’il n’ait pas donné de chiffre, celui-ci est persuadé que cette aide est prévue pour le long terme.
Le financement italien soutiendrait deux contrats. Le premier attribuerait €2,2 milliards à une coentreprise entre Saipem et Rönesans Holding. Le second donnerait €560 millions à Nuovo Pignone International.
L’opposition des écologistes
Pourtant, les élus écologistes du Parlement européen s’opposent à ce projet qu’ils jugent incompatible avec les objectifs climatiques. Ceux-ci ont exprimé en mai 2021 leur inquiétude quant au soutien potentiel des prêteurs à l’exportation français, allemands et italiens. La France annonçait donc début septembre 2021 qu’elle ne participerait pas aux financements d’Arctic LNG 2.
En outre, le financement italien serait conditionné au respect de l’accord signé lors de la COP26 d’arrêt progressif des subventions aux énergies fossiles.