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L’Irak veut produire 8 Millions de Barils/Jour d’ici 2027

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L’Irak, 2ème producteur de pétrole de l’OPEP, souhaite augmenter sa capacité de production. Produisant actuellement 5 millions barils/jour (bpj) le pays souhaite passer à 8 millions bpj d’ici fin 2027. Soit 2 ans avant les premières intentions formulées par le ministre du pétrole irakien Ihsan Ismaael fin mars 2021.

 

L’Irak, une terre de pétrole convoitée

Plusieurs grandes compagnies pétrolières internationales exploitent les champs pétroliers irakiens comme BP, Lukoil, ou Eni. Cela n’est pas sans créer des rivalités avec Exonn Mobil qui lance une procédure d’arbitrage  contre Basra Oil Co. La société d’État est attaquée pour avoir tenté de vendre sa participation dans le champ pétrolier géant West Qurna 1.

Malgré tout l’Irak continue de chercher encore plus de partenaire. Début septembre 2021, TotalEnergies signait en ce sens un contrat de $27 milliards avec le gouvernement irakien. L’entreprise publique l’Iraqi National Oil Co (INOC) participera à 40% à l’ensemble des projets de la compagnie française. L’objectif affiché étant de réduire la dépendance du pays aux importations de gaz iranien.

Un autre projet est prévu avec la société Chevron pour exploiter un champ de pétrole à Nasiryah. Le dialogue est mené par l’INOC et la société publique  Dhi Qar Oil Co pour construire quatre blocs d’exploitation. Le 4 octobre M.Ismaael dit avoir  trouvé un accord sur les conditions techniques et finalise les conditions commerciales.

 

L’Irak a aussi des ressources gazières

En plus de son pétrole, l’Irak dispose de champs gaziers dont elle souhaite augmenter la capacité de production. Son objectif est d’arriver à 4 milliards de pieds cube/jour (Gpcj) de gaz associé et de 1,5 Gpcj de gaz libre d’ici fin 2025. Cependant, 7 Gpcj sont nécessaires pour alimenter 40 GW sachant que la demande annuelle augmente de 5 à 7%.

Alors que le pays organise des élections législatives le 10 octobre 2021, le prochain gouvernement aura plusieurs défis à mener. Selon le ministre du pétrole, celui-ci devra gérer l’ensemble des projets entamés ainsi que la transition énergétique.

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