L’administration de Joe Biden continue de chercher de nouveaux fournisseurs pour ses alliés européens. En effet, l’Europe cherche des fournisseurs de secours pour compenser les hydrocarbures russes. Pour l’instant, elle ne peut pas suivre les États-Unis qui ont imposé un embargo sur les énergies russe. La solution pourrait en partie venir des Américains qui veulent augmenter leur production domestique.
La capacité de production américaine avoisine les 12 millions de barils par jour. Néanmoins les États-Unis consomment une grande partie de leur production. En conséquence, ses alliés cherchent encore 3 millions de barils par jour pour se détacher de la dépendance à la Russie.
Le gouvernement américain mise sur une augmentation “significative” de sa production d’ici à la fin de 2022. Selon lui, les compagnies américaines prennent des mesures et investissent pour obtenir ce résultat. L’Energy Information Administration estime que cette hausse peut atteindre les 850 000 barils par jour.
Les freins à la production
Les dirigeants d’industrie aux États-Unis font face à plusieurs contraintes qui limitent les efforts de production de gaz et du pétrole. Premièrement, ils s’attendent à la mise en place d’une nouvelle législation écologique. De fait, l’Amérique prend des engagements pour le climat qui sont contradictoires avec une progression de la production d’hydrocarbures.
Autres problématiques plus pressantes, les chaînes d’approvisionnement sont limitées. Enfin le secteur énergétique aux États-Unis connaît une relative pénurie de main-d’œuvre.
Toutefois le gouvernement Biden reste confiant sur sa capacité à fournir des efforts supplémentaires. Par ailleurs, malgré l’importance des questions climatiques, aux États-Unis la population se déclare favorable à l’augmentation de la production.