L’Égypte et BP signent un protocole d’accord dans l’objectif d’établir une installation de production d’hydrogène renouvelable.
Un nouveau partenariat
L’Égypte et BP s’entendent pour un projet d’installation de production d’hydrogène renouvelable à grande échelle. Ainsi, BP va évaluer la faisabilité technique et commerciale du développement d’un centre d’exportation. L’entreprise va explorer les sites à fort potentiel dans le pays pour les énergies renouvelables.
Anja-Isabel Dotzenrath, vice-présidente exécutive de BP pour le gaz et l’énergie à faible émission de carbone, déclare:
« L’Égypte dispose de ressources d’énergie renouvelable de classe mondiale et nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement pour étudier comment nous pouvons soutenir son ambitieuse stratégie à faible émission de carbone. »
Les signataires de l’accord sont BP, l’Autorité égyptienne des énergies nouvelles et renouvelables et la Société égyptienne de transport d’électricité. l’Autorité générale de la zone économique du canal de Suez et le Fonds souverain égyptien pour l’investissement et le développement (TSFE) signaient également l’accord.
Ayman Soliman, PDG du TSFE, déclare que le protocole d’accord s’appuie sur le portefeuille d’hydrogène renouvelable du fonds. De plus il s’appuie sur son « mandat visant à transformer l’Égypte en un centre régional d’énergie renouvelable ». Par ailleurs, l’hydrogène constituait un thème majeur de la conférence des Nations unies sur le changement climatique organisée par l’Égypte à Sharm el-Sheikh.
De multiples projets
Le PDG de BP, Bernard Looney, assistait à la COP27 en tant que délégué de la Mauritanie. La société signait avec le pays un protocole d’accord distinct sur la production d’hydrogène renouvelable lors de la conférence. Par ailleurs, l’Union européenne signait des partenariats stratégiques pour l’hydrogène avec le Kazakhstan, la Namibie et l’Égypte.
L’Union européenne cherche ainsi à diversifier ses fournisseurs. L’objectif est de répondre à son projet d’importation de 10 millions de tonnes par an d’ici 2030. Fertiglobe dirigeait un consortium qui mettait en service la première phase de l’usine d’hydrogène Green de €100 millions.
L’usine d’hydrogène bénéficie d’un soutien de la part du fonds souverain de l’Égypte. BP développe un portefeuille de projets d’hydrogène renouvelable et à faible teneur en carbone dans le monde entier. La société est présente notamment aux Pays-Bas, en Allemagne, en Espagne, aux États-Unis et en Australie.
L’Europe et l’Asie-Pacifique constituent les principaux importateurs d’hydrogène et de ses dérivés. Ainsi, les acheteurs européens et d’Asie-Pacifique s’approvisionnent auprès de régions productrices potentielles. Il s’agit notamment du Moyen-Orient, de l’Australie et de l’Amérique latine.