Le Pakistan augmente les Prix de l’Électricité

Dans un contexte de crise énergétique, et malgré une inflation record, le Pakistan vient d'augmenter les prix de l'électricité.

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La Pakistan augmente les prix de l’électricité pour faire face à la hausse des coûts de production. Cette augmentation intervient malgré une inflation colossale, la plus élevée du pays depuis plus de 10 ans. Le contexte difficile de crise énergétique mondiale et de canicule est également loin d’apaiser la situation.

Le Pakistan augmente le prix de l’électricité

Le Pakistan vient d’annoncer une hausse des prix de l’électricité, et ce, malgré une inflation record. De fait, le mois dernier, elle a atteint 21,3%, principalement en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires.

Le ministre de l’Énergie, Khurram Dastagir Khan, déclare:

« Le Cabinet a approuvé une augmentation des tarifs de l’électricité. Toutefois, les consommateurs les plus pauvres ne s’en trouveront pas affectés. »

Effectivement, selon le ministre, cette augmentation ne s’appliquera pas à cette tranche de la population.

Faire face aux difficultés énergétiques

Mais l’inflation n’est pas la seule difficulté à laquelle le Pakistan est confronté. Le pays fait aussi face à la crise énergétique mondiale et à la canicule actuelle. À cela s’ajoute un épuisement rapide des réserves de change, une dépréciation de la monnaie et une augmentation du déficit.

Au niveau énergétique, le pays peine à acheter du gaz naturel liquéfié pour la production d’électricité. De fait, la vague de chaleur mondiale actuelle en stimule la demande. Ainsi, le pays a choisi d’importer du mazout. En juin, les importations ont dépassé les volumes importés depuis 4 ans.

Cependant, la hausse des importations d’énergie a fortement impacté l’économie alors que le Pakistan lutte pour stimuler sa devise. En 2022, la roupie a perdu 20% de sa valeur. Les réserves ont chuté à 9,3 milliards de dollars, ce qui est à peine assez pour financer 45 jours d’importations.

Le Pakistan a donc conclu un accord de service avec le FMI. Cet accord prévoit 1,17 milliard de dollars de financement dans le cadre d’un plan de sauvetage.

Parallèlement, le pays fait pression pour exploiter d’autres sources d’énergie. Le ministre de l’Énergie a ainsi affirmé que la production d’énergie nucléaire avait augmenté après le ravitaillement d’une centrale. En outre, depuis début juillet, l’usine K2 fonctionne à pleine capacité.

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