La Norvège revoit sa Stratégie Énergétique

Dans un contexte particulier, la Norvège revoit sa stratégie énergétique. Le pays entend, afin de parvenir à ses objectifs climatiques, décarboner l'exploitation des hydrocarbures. Toutefois, elle ne peut plus se reposer uniquement sur l'hydroélectricité.

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La Norvège doit, afin d’atteindre ses objectifs climatiques, revoir sa stratégie énergétique. De fait, le pays se retrouve dans une situation préoccupante suite aux changements climatiques.

Alors que le pays compte principalement sur l’hydroélectricité, la production norvégienne est réduite suite à la sécheresse.

La Norvège face à l’insécurité énergétique

La Norvège doit faire face à de nombreuses difficultés quant à sa production d’énergie. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte. En conséquence, les prix de l’électricité augmentent.

Afin d’atteindre son objectif de réduction d’émissions carbone, la Norvège compte utiliser une part grandissante de son électricité pour alimenter ses sites d’extraction de pétrole et gaz. La Norvège, le plus gros producteur pétrolier en Europe de l’Ouest, cherche à réduire ses émissions carbone de 55% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

Une partie considérable de ces émissions proviennent de l’extraction d’énergie fossile. Avec une réduction actuelle de seulement 5%, le pays va devoir accélérer ses efforts pour décarboner les industries du gaz et et du pétrole.

Or, alimenter ces industries avec l’électricité hydraulique pose un problème au vu du contexte actuel. Cela est d’autant plus vrai que, l’hiver approchant, la demande en électricité augmentera. Cela risque de fragiliser davantage la stabilité énergétique du pays, et d’augmenter les prix encore plus.

Les réserves hydrauliques, plus basses qu’elles ne l’ont été en plus de 20 ans, risquent de ne pas être assez pour alimenter le pays durant l’hiver.

Un problème à échelle européenne

Les conséquences de cette sous-production hydraulique ne s’arrêtent pas aux frontières de la Norvège.

De nombreux pays européens dépendent des exportations énergétiques de ce pays. Ce dernier est l’un des plus gros exportateurs européens en énergies fossiles mais aussi en électricité.

Cette dépendance européenne vis-à-vis de la Norvège est d’autant plus importante actuellement, face à la réduction des importations énergétiques russes. Depuis février le pays nordique continuait de s’affirmer en tant que fournisseur alternatif fiable. Cette fiabilité est donc maintenant remise en question.

Le gouvernement norvégien a affirmé qu’ils réduiraient ses exportations cet hiver s’il manquait de l’électricité. De plus, ils fermeront certains de leurs sites d’extraction fossiles s’ils ne parviennent pas à les alimenter avec de l’électricité renouvelable.

Les projets renouvelables, une solution pour la Norvège?

Afin d’atteindre ses objectifs et de renforcer sa sécurité énergétique, la Norvège compte sur les énergies renouvelables. Ainsi, le pays entend développer 30 GW d’énergie éolienne offshore.

Le développement des énergies renouvelables permettra également à la Norvège de décarboner son industrie pétrolière et gazière. Ainsi, le pays pourra continuer d’exploiter ses hydrocarbures. En conséquence, la Norvège pour assurer sa sécurité énergétique.

Le Guyana veut durcir le cadre contractuel pour l’exploitation pétrolière

Réélu à la tête de l’État, le président Irfaan Ali annonce des accords de production plus contraignants pour les compagnies pétrolières, avec l’objectif d’augmenter les retombées économiques nationales.

Coal India engage 5 GW de projets solaires et éoliens à l’échelle nationale

Coal India lance des appels d’offres pour développer 5 GW de capacités renouvelables, répartis entre le solaire et l’éolien, dans le cadre de sa stratégie énergétique à long terme.

Les services publics américains projettent 147 GW de nouvelles charges électriques

Les services publics aux États-Unis anticipent une hausse rapide des charges à forte intensité, visant 147 GW de nouvelles capacités d'ici 2035, avec un déplacement stratégique vers les marchés déréglementés.
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France: RTE ouvre le débat public sur 100 milliards d’euros pour le réseau électrique

La France engage une concertation nationale autour du plan de RTE visant 100 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040 pour moderniser le réseau de transport d’électricité haute tension.

La Californie accélère les permis pour capter les crédits fiscaux fédéraux

Le gouverneur Gavin Newsom ordonne une mobilisation des agences californiennes pour sécuriser les crédits de l’Inflation Reduction Act avant leur expiration, en ciblant les projets énergétiques prêts à entrer en construction.

L’industrie allemande alerte sur un fardeau énergétique de €5.4tn d’ici 2049

La transition énergétique allemande pourrait coûter jusqu’à €5.4tn ($6.3tn) d’ici 2049, selon la principale organisation industrielle, qui pointe un risque pour la compétitivité nationale.
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Les coupures d’électricité plongent les commerces iraniens dans une crise opérationnelle durable

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T Plus maintiendra sa production électrique à 57,6 TWh en 2025

Le groupe russe T Plus prévoit de stabiliser sa production d’électricité à 57,6 TWh en 2025, malgré un recul observé au premier semestre, selon les déclarations de son directeur général Pavel Snikkars.

La régulation française de l’énergie corrige dix affirmations publiques sur les coûts et la production

En France, la Commission de régulation de l’énergie publie une mise au point sur dix affirmations relayées durant l’été, rectifiant plusieurs données concernant les tarifs, la production et les investissements dans le secteur électrique.
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Des dizaines de scientifiques dénoncent un rapport climatique jugé biaisé par le département américain de l’énergie

Un collectif de 85 chercheurs conteste la validité scientifique du rapport climatique publié par le département de l’Énergie des États-Unis, en soulignant des méthodes jugées partiales et l’absence de relecture indépendante.

Cinq nouveaux projets obtiennent le statut CB RES et rejoignent la liste de la Commission

Cinq projets d’infrastructure énergétique viennent d’être intégrés à la liste des projets renouvelables transfrontaliers, les rendant éligibles à un soutien financier dans le cadre du programme CEF Energy.

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