La transition énergétique, à laquelle s’ajoute à présent la guerre en Ukraine, favorise le développement de projets énergétiques. Veolia et Waga Energy annoncent alors le démarrage d’une importante unité de production de biométhane en France.
Cette inauguration parachève 18 mois de travaux et accroît la place de ce biogaz. Celui-ci est particulièrement important dans le contexte de crise actuelle car il favorise l’indépendance énergétique.
Mise en service de la plus grande unité de biométhane en France
Veolia et Waga Energy inaugurent effectivement la plus importante unité de production de biométhane de France. L’installation va ainsi récupérer et traiter le biogaz des déchets enfouis pour le transformer en biométhane. Avec ce gaz 100 % renouvelable, le site permettra d’éviter environ 25 000 tonnes de CO2 par an.
Cette unité se situe à Claye-Souilly (Seine-et-Marne), au sein du plus grand site de production de biogaz de France. Elle produira ainsi 120 GWh de gaz renouvelable par an. Cela correspond aux besoins énergétiques moyens de 20 000 foyers ou bien 480 bus roulant au BioGNV.
La production de ce biométhane français aura effectivement deux utilités. D’une part, il sera injecté directement dans le réseau exploité par GRDF. D’autre part, il favorisera la décarbonation du secteur des transports.
Accroître les capacités françaises en biogaz
L’unité de production de biométhane fait partie d’un ensemble plus vaste de projets en France. Il complète en effet un ensemble de quatre projets français dans lesquels Veolia et Waga Energy coopèrent.
L’un de ces projets est déjà en fonctionnement. Il s’agit de l’unité de production basée à Saint-Palais (Cher). Deux autres sont en cours de construction, à Le Ham (Manche) et à Chatuzange-le-Goubet (Drôme).
Ensembles, ils permettront d’atteindre une capacité de production de biométhane allant jusqu’à 175 GWh par an d’ici 2024. Ces quatre projets permettront de réduire l’émission de gaz à effet de serre de près de 35 000 tonnes par an.
Le démarrage de l’unité de Claye-Souilly intervient alors que le gouvernement français souhaite favoriser le biométhane. Effectivement, il a annoncé la mise en place de nouvelles mesures pour accroître son développement. Le biogaz est amené à prendre une place de plus en plus significative, notamment afin de substituer aux importations de gaz russe.