GRTgaz devient NaTran pour marquer sa transition énergétique

GRTgaz se renomme NaTran pour illustrer son engagement dans la transformation de ses réseaux gaziers, visant à devenir un acteur clé du transport de gaz décarboné d'ici 2030. Ce changement d'identité accompagne un projet ambitieux pour répondre aux défis énergétiques et climatiques.

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Le gestionnaire de transport de gaz en France, anciennement connu sous le nom de GRTgaz, adopte une nouvelle identité : NaTran. Ce changement marque une volonté claire de s’impliquer davantage dans la transition énergétique et de jouer un rôle central dans le transport des gaz renouvelables, notamment le biométhane, l’hydrogène et le CO2.

Un nouveau nom pour une nouvelle direction stratégique

Sandrine Meunier, directrice générale de l’entreprise, a expliqué que NaTran est une combinaison des termes « Nature », « Transports » et « Transition », représentant ainsi l’essence de l’entreprise. GRTgaz, qui a été fondé en 2005 suite à la séparation des activités de production et commercialisation de l’ex-Gaz de France, a vu sa branche production fusionner avec Suez et devenir Engie, tandis que la distribution a été prise en charge par GRDF. Aujourd’hui, NaTran se positionne comme le gestionnaire des infrastructures de transport de gaz de transition.

Les objectifs de NaTran pour 2030

Dans le cadre de son projet stratégique NaTran2030, l’entreprise vise une transformation radicale de ses réseaux. Actuellement, NaTran gère un réseau de 32 000 km de canalisations transportant principalement du gaz d’origine fossile. Cependant, cette infrastructure est appelée à se diversifier pour inclure des gaz renouvelables. D’ici 2030, NaTran prévoit de consacrer 50% de ses investissements annuels à la transition énergétique, un bond important par rapport aux 25% alloués à cette cause aujourd’hui. Ces investissements financeront la transition vers des gaz plus écologiques comme le biométhane, l’hydrogène et le CO2 capturé.

Les projets en cours et les ambitions de décarbonation

Parmi les initiatives majeures, NaTran entend augmenter la part de biométhane dans ses réseaux, avec un objectif de multiplication par cinq d’ici 2030. L’entreprise prévoit également de déployer plus de 1 000 km de réseaux dédiés à l’hydrogène bas carbone et au transport de CO2. Ces projets visent à accompagner la décarbonation de l’industrie et du secteur des transports, avec des solutions innovantes comme le stockage du CO2 capté dans des infrastructures dédiées. Le projet MosaHYc, déjà en cours, consiste en un réseau de 100 km traversant la France et l’Allemagne, avec une mise en service prévue pour 2028.

Des perspectives malgré les obstacles

Alors que le secteur de l’hydrogène vert traverse une phase de turbulence, marquée par des difficultés de financement, NaTran se dit optimiste et confirme l’existence de nombreuses demandes de ses clients pour de telles infrastructures. Le groupe a également lancé plusieurs projets de transport d’hydrogène, comme les corridors BarMar et Hyphen, destinés à relier la France à l’Allemagne et l’Espagne, avec une mise en service attendue aux alentours de 2030.

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