Grossi plaide pour le Nucléaire dans la Taxonomie de l’UE

Grossi déclare qu’un arrangement pourra être trouvé pour inclure le nucléaire dans la taxonomie des investissements durables de l’UE. La COP26 marque un changement dans l’engagement de l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA), restée en retrait lors des précédentes COP.

 

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Grossi veut mettre l’IAEA au premier plan

L’IAEA veut cette fois-ci prendre position pour être au premier plan pour représenter l’énergie nucléaire et expliquer son rôle. Selon M. Grossi « La COP est l’endroit idéal pour faire passer un tel message [sur la sécurité énergétique] ».

Malgré des décisions à moyen terme, il serait nécessaire de trouver des marchés stables pour les prix et l’environnement. Lors de la COP26, le directeur de l’Agence a expliqué que l’escalade des prix du gaz renforçait l’intérêt politique pour l’énergie atomique.

Celui-ci avance notamment l’exemple du pétrole et d’autres ressources au prix très volatile. Il considère également « extrêmement difficile, beaucoup plus coûteux et plus long d’atteindre le niveau zéro sans l’énergie nucléaire ».

 

Une confiance dans les débats européens

La journaliste Gillian Tett, voit les débats européens sur les investissements durables comme « un accès de guerre civile ». M. Grossi lui a rétorqué qu’il est tout à fait possible de trouver un accord avec Bruxelles. Il avance qu’Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, considérait l’énergie nucléaire comme source stable et  nécessaire pour l’UE.

Le président de l’IAEA a spécialement évoqué le Centre commun de recherche, plus haut organe scientifique de la Commission. Celui-ci serait arrivé à la conclusion que le nucléaire ne fait pas plus de mal que les autres sources.

Considérant que la moitié des pays européens veulent davantage de nucléaire, la confiance de M. Grossi semble solide.

Baisse prévue des prix de l’énergie en 2024, malgré une hausse globale

En 2024, les prix de l’électricité et du gaz en France devraient baisser grâce aux récentes réformes gouvernementales et aux ajustements de marché. Toutefois, ils demeureront supérieurs aux niveaux pré-crise de 2021-2022, mettant en lumière les défis persistants et les stratégies nécessaires pour stabiliser le secteur énergétique dans un contexte post-crise.

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