Les États-Unis pourraient ainsi faire appel à de nouveaux fournisseurs que ceux membres de l’OPEP+, mais aussi piocher dans leurs réserves stratégiques.
Les États-Unis face à la hausse des prix du carburant
Passé la barre des $80 le baril, la hausse des prix du pétrole a entrainé avec elle celle des carburants. Jennifer Granholm, secrétaire à l’Énergie américaine, a toutefois déclaré que l’essence descendrait à $3,05 le gallon en décembre 2021.
Selon-elle, si ce niveau permet de ne pas avoir à utiliser la réserve stratégique, les prévisions pourraient malgré tout changer. La secrétaire a ainsi rappelé que c’est au Président que revenait la décision finale.
Biden cherche d’autres solutions que les réserves stratégiques
Bien que refusant d’utiliser les réserves pétrolières stratégiques, Joe Biden considère qu’il y a « d’autres outils dans l’arsenal ». Selon lui, ces outils serviraient à « traiter avec d’autres pays au moment opportun ». Il s’est notamment engagé à « mettre plus d’énergie dans le pipeline au sens figuré et au sens propre. »
Biden reste sceptique quant à une réaction de pays comme l’Arabie Saoudite ou la Russie. Il suppose que ces derniers pourraient augmenter leur production. Cependant, il doute que cette augmentation aille plus loin que les 400.000 barils par jours réclamés pour décembre 2021.
Présentes sur les côtes texanes et de Louisiane, les réserves stratégiques américaines deviennent un enjeu.