En Irak, deux champs de pétrole à l’arrêt

L'Irak a récemment dû stopper la production de deux champs de pétrole. Ainsi, 0,5% de la production mondiale est à l'arrêt.

Deux champs de pétrole à l’arrêt en Irak

Le marché de l’énergie accumule les difficultés. L’Irak, deuxième producteur de pétrole de l’OPEP, va devoir réduire sa production. En effet, deux des champs de pétrole du pays sont contraints suspendre leurs activités.

En outre, le champ pétrolier de West Qurna 2 est à l’arrêt depuis le 25 février. Par conséquent, l’Irak est donc privé d’un champ de pétrole ayant une capacité de production de 400 000 barils par jour. La fermeture de celui-ci devrait durer plusieurs jours, voir plusieurs semaines.

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En effet, il y a quelques jours, le magazine Iraq Oil Report estimait la date de reprise au 14 mars. De son côté, un responsable pétrolier irakien prévoit plutôt une réouverture entre le 2 et le 10 mars. Il a également assuré, sous couvert d’anonymat, que l’Irak serait en mesure de compenser la production de ce champ de pétrole.

La production d’un deuxième champ de pétrole, Nassiriya, a été interrompue. Effectivement, la compagnie pétrolière publique de Dhi Par annonce ne pas pouvoir assurer la sécurité des employés.

Depuis plusieurs jours déjà, de violentes manifestations ont lieu à proximité de celui-ci. Ce champ de pétrole irakien possède une capacité de production et d’exportation de 80 000 bpj.

Nouvelle difficulté pour le marché de l’énergie

La fermeture de ces deux champs de pétrole en Irak accentue les difficultés pour le marché de l’énergie mondial. Avec ces fermetures, c’est l’équivalent d’un dixième des capacités pétrolières du pays qui sont en difficulté. Ainsi, à l’échelle mondiale, cela représente près de 0,5% de la production.

De plus, les difficultés que rencontre l’Irak interviennent dans un contexte déjà particulier pour le pétrole. En Irak, la production de pétrole a connu une baisse au mois de janvier. Ainsi, en janvier, Bagdad a produit 4,25 millions de bpj de brut, 26 000 bpj de moins que le mois précédent.

Finalement, avec la crise ukrainienne, le Brent a atteint 105$ le 24 février. Un palier qu’il n’avait plus franchi depuis 2014. Les pays membres de l’OPEP+ devraient se réunir la semaine prochaine pour questionner la production de pétrole.

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