Les échanges commerciaux de la France avec les Emirats arabes unis et le Qatar ont augmenté par rapport à la période précédant la pandémie de Covid-19, a annoncé jeudi à l’AFP le ministre français du Commerce extérieur, qualifiant cette « croissance » de « bonne nouvelle ».
France, Émirats et Qatar : coopération énergétique et croissance des échanges
« Nous avons retrouvé le niveau d’échange que nous avions avant le Covid et même d’avantage », a déclaré à Dubaï Olivier Becht, au cours d’une visite aux Emirats, après des entretiens au Qatar.
Il a précisé que les échanges avaient dépassé les 7 milliards d’euros par an pour les Emirats, contre 6 milliards avant la pandémie. Et qu’ils ont atteint plus de 4,6 milliards pour le Qatar, soit près du double du niveau de l’avant-Covid.
L’année dernière, lors d’un déplacement à Paris du président émirati, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, les Emirats et la France ont signé un accord stratégique de coopération dans le secteur de l’énergie, notamment dans les domaines de l’hydrogène, des énergies renouvelables et de l’énergie nucléaire.
A l’issue d’une réunion avec M. Becht, le ministre d’Etat émirati au Commerce extérieur, Thani al-Zeyoudi, a déclaré mercredi que « les liens commerciaux entre les Emirats arabes unis et la France se développaient rapidement », affirmant que le commerce bilatéral non pétrolier avait augmenté de plus de 20% en 2022 par rapport à 2021.
Les relations commerciales franco-qataries ont de leur côté été stimulées par un partenariat énergétique. En particulier après l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui a déclenché une crise de l’approvisionnement en énergie.
Les chiffres des échanges avec le Qatar « ont quasiment doublé », a fait remarquer le ministre français, expliquant que cela était principalement lié à une importation de gaz naturel liquéfié (GNL), « dont nous avons tant besoin » dans le contexte de la guerre en Ukraine. La France va « encore utiliser du gaz dans les prochaines années », la transition énergétique se faisant sur un « temps long », a-t-il souligné.
Parmi les principaux domaines de coopération avec le Qatar et les Emirats arabes unis figure la transition énergétique, a précisé M. Becht.
Avec une mention particulière pour les voitures électriques, l’hydrogène vert et le carburant d’aviation durable, notamment.