Cours du Pétrole: Nouveaux Records

Les cours du pétrole ont battu de nouveaux records pluriannuels lundi à la faveur de déclarations du ministre saoudien de l’Energie ce week-end, laissant peu de place à une augmentation prochaine de l’offre de la part de l’OPEP+.

 

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Le cours du pétrole en légère hausse

Vers 09H30 GMT (11H30 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre engrangeait 0,53% par rapport à la clôture de vendredi, à 85,98 dollars à Londres. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois s’appréciait de 0,66% à 84,31 dollars.

« Le ministre saoudien de l’Énergie ayant indiqué (samedi) que l’Opep+ resterait prudente quant à l’augmentation de sa production, le Brent et le WTI se sont inscrits en hausse dès le début des échanges asiatiques », constate Jeffrey Halley, analyste de Oanda.

 

Nouveau plus haut depuis octobre 2014

Jusqu’à 84,76 dollars pour le WTI peu avant 03H00 GMT, un nouveau plus haut depuis octobre 2014. Le Brent a atteint dans le même temps 86,43 dollars, une première depuis octobre 2018. S’il venait à dépasser 86,74 dollars, il rejoindrait le WTI en retrouvant lui aussi des niveaux plus vus depuis octobre 2014.

« La crise est en quelque sorte contenue mais elle n’est pas encore terminée, nous devons faire attention à ne pas prendre les choses pour acquises », a expliqué le ministre saoudien de l’Energie Abdelaziz ben Salmane, interviewé par Bloomberg en marge du forum « Saudi Green Initiative ».

 

Le coronavirus inquiète toujours

Le chef de file de l’alliance de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a insisté sur la présence toujours active du virus dans certaines parties du monde, citant en exemple la Russie.

Moscou se prépare en effet à une fermeture de onze jours de tous ses services non essentiels (restaurants, salons de beauté, magasins de vêtements ou de meubles, salles de sport, etc.) à compter de jeudi, dans l’espoir d’endiguer la grave flambée de l’épidémie de Covid-19 qui frappe le pays.

 

Le marché est encore fragile

Le ministre du Pétrole du Nigeria Timipre Sylva, interviewé lui aussi par Bloomberg en marge du forum, a jugé que le marché était « encore trop fragile ».

« En d’autres termes, il ne faut pas s’attendre à une nouvelle augmentation de l’offre au-delà du niveau prévu de la part de l’Opep+ dans un avenir proche », traduit Carsten Fritsch, de Commerzbank.

Le cartel de producteurs dont font partie les deux pays a opté pour une hausse mesurée de sa production sabrée dès les premiers mois de la pandémie. Or la reprise de la demande est forte. Les analystes de Goldman Sachs ont estimé dans une note dimanche qu’elle « atteindrait bientôt son niveau d’avant le Covid-19, soit 100 millions de barils par jour ».

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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