Les Assureurs Occidentaux Continuent de Couvrir le Pétrole Russe

Des assureurs occidentaux continuent de couvrir les cargaisons de pétrole russe, malgré les restrictions imposées par le G7 visant à limiter les revenus de Moscou.
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Malgré le plafonnement du prix du pétrole russe à 60 dollars par baril par le Groupe des Sept (G7), plusieurs assureurs occidentaux continuent de couvrir les cargaisons de brut russe. American Club, West of England, et Gard figurent parmi les compagnies qui maintiennent leur couverture, facilitant ainsi le transport du pétrole de la Russie vers des destinations en Asie, notamment la Chine.
Les données montrent que le brut russe Urals, vendu en moyenne à 69,4 dollars par baril, dépasse largement le plafond fixé. Pourtant, les assureurs ne sont pas tenus de vérifier directement les prix. Ils s’appuient sur des attestations fournies par les traders et affréteurs confirmant que le pétrole est vendu en dessous du plafond imposé. Cette situation permet à la Russie de continuer à exporter son pétrole malgré les restrictions.

Procédure d’Attestation et Critiques

Le mécanisme d’attestation sur lequel se reposent les assureurs est critiqué pour son manque de transparence. L’International Group (IG) of P&I Clubs, qui assure 90 % de la flotte mondiale, souligne que ce processus peut exposer les assureurs à des violations involontaires des sanctions. En effet, le système ne demande pas de divulguer le prix exact payé pour le pétrole, rendant la vérification difficile.
Gard et d’autres assureurs précisent qu’ils retireraient leur couverture si des preuves montrent que les attestations étaient inexactes. Toutefois, le manque de transparence des transactions internationales de pétrole complique l’application rigoureuse du plafond de prix. Malgré les critiques, les assureurs affirment qu’ils se conforment aux régulations en place tout en répondant aux besoins commerciaux de leurs membres.

Impacts sur le Secteur Énergétique et Opportunités

Le maintien de la couverture par les assureurs occidentaux dans ce contexte réglementaire strict soulève des questions sur l’efficacité des sanctions économiques. Le secteur de l’assurance maritime, en particulier, se trouve à l’intersection des exigences réglementaires et des impératifs commerciaux. Les compagnies d’assurance doivent naviguer avec soin pour éviter des sanctions tout en continuant à offrir des services essentiels à leurs clients.
Cette situation met en lumière la complexité du commerce international du pétrole et la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle pour garantir le respect des régulations. Les acteurs du secteur doivent rester vigilants et adaptables face à l’évolution des régulations et des pratiques commerciales.

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