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Une vague de froid stimule la demande de gaz dans le Nord des États-Unis

Une météo exceptionnellement froide s'apprête à balayer les Grands Lacs du Nord et la Nouvelle-Angleterre, stimulant les marchés du gaz par une augmentation de la demande de chauffage et soutenant les niveaux de stockage dès le 2 avril.
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Le Département de l’Énergie des États-Unis se prépare à une augmentation significative de la demande de gaz naturel, stimulée par une vague de froid exceptionnelle frappant les régions des Grands Lacs du Nord et de la Nouvelle-Angleterre. Dès le début du mois d’avril, les températures glaciales en provenance du sud du Canada entraîneront une hausse notable des prix du gaz, notamment dans le Midwest supérieur et la Nouvelle-Angleterre, où les marchés spot ont déjà enregistré une augmentation significative le 1er avril.

Impact des conditions météorologiques sur la demande de chauffage

Cette situation météorologique inhabituelle, marquée par des chutes de neige isolées évoluant en tempêtes de neige généralisées entre le 2 et le 3 avril, devrait non seulement accroître la demande de chauffage mais aussi influencer les niveaux de stockage de gaz. AccuWeather prévoit des accumulations de neige allant de 3 pouces à 2-3 pieds dans les zones isolées et montagneuses, exacerbant la demande en énergie pour le chauffage dans ces régions déjà prédisposées aux conditions hivernales sévères.

Augmentation de la demande de gaz dans le Midcontinent et le Nord-Est

Les données de S&P Global Commodity Insights anticipent une montée de la demande de gaz à travers le Midcontinent, avec des températures moyennes pondérées par la population chutant jusqu’à 8 degrés Fahrenheit en dessous de la normale. Cette tendance pourrait pousser la demande de gaz dans la basse plage des 19 Bcf/j d’ici la mi-semaine, surpassant la moyenne de 18,6 Bcf/j enregistrée sur l’ensemble du mois de mars. Similairement, dans le Nord-Est, l’arrivée du froid devrait faire plonger la température quotidienne moyenne pondérée jusqu’à 8 degrés en dessous de la normale, avec une demande de gaz, hors exportations de GNL, dépassant les 22 Bcf/j entre le 4 et le 6 avril.

Conséquences sur les prix et les stocks de gaz

Cette augmentation de la demande et la hausse consécutive des prix du gaz aux États-Unis pourraient ralentir le début de la saison d’injection, à un moment où les niveaux de stockage de gaz naturel sont scrutés de près par les acteurs du marché. Pour la semaine se terminant le 22 mars, l’EIA a rapporté un retrait net de 36 Bcf des stocks américains, mettant en évidence l’impact des conditions climatiques sur les réserves de gaz naturel du pays. Avec des stocks estimés à 528 Bcf dans le Midwest et à 387 Bcf dans l’Est, bien au-dessus de la moyenne quinquennale, la gestion de ces réserves devient cruciale face à une demande fluctuante induite par des conditions météorologiques imprévisibles.

En réponse à cette situation, le marché ajuste ses prix, avec des hausses notables observées à Chicago et dans le Nord-Est, mettant en lumière l’interaction complexe entre météorologie, demande énergétique et économie du marché du gaz naturel. Cette dynamique souligne l’importance cruciale d’une planification et d’une gestion efficaces des ressources énergétiques, notamment en prévision des défis que représente la transition énergétique vers des sources plus durables.

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