Shell a annoncé à ses employés de Prelude qu’elle cesserait de les payer après le prolongement de leur grève. Les employés du FNLG avaient stoppé toute activité pour des questions salariales. Les désaccords perdurent depuis le mois de juin.
Il y a quelques semaines, Shell avait communiqué son incapacité à livrer du GNL à ses clients à cause de ces perturbations.
Perturbations sur le marché du GNL
Les actions revendicatives ont débuté le 10 juin et ont été approuvées par la commission australienne du travail (fair Work). D’après l’alliance des travailleurs, Shell a refusé de nouvelles négociations après le dernier rejet de la proposition.
La compagnie affirme avoir essayé de contourner l’arrêt en trouvant des emplois pour les employés et les sous-afin qu’ils reçoivent une paie. Ce projet n’ayant pas abouti, elle va procéder à un « lock-out ». Ainsi, les employés n’étant pas à leurs postes sur le navire ne « seront plus payés ».
Ces différents arrêts perturbent encore plus le marché du GNL. Avec la situation actuelle entre la Russie et l’Ukraine, les acheteurs européens essaient de se fournir tant bien que mal. Selon les experts, le problème pourrait impacter le Japon et la Corée du sud qui se fournissent principalement en Australie.
Le syndicat reste sur ses positions
Pour le secrétaire national du syndicat des travailleurs australiens, un lock-out « augmentera les pannes » et sera « un danger pour les travailleurs ». Il précise que l’entreprise « fait obstruction » au syndicat depuis 19 mois. Pour le moment, l’alliance n’a pas partagé ses futurs plans concernant la décision de Shell.
L’alliance offshore se base sur l’accord salarial conclu avec INPEX Group pour les différentes négociations. Celui-ci est d’ailleurs un des co-propriétaires de Prelude. Leur taux de rémunération se situe de 125.000 à 258.000 dollars australiens plus les indemnités contre 92.000 à 102.000 actuellement.
Avec la hausse des prix du marché, l’alliance estime « qu’il n’y a pas de meilleur moment » pour de telles négociations.