RWE annule un contrat d’approvisionnement

Le géant allemand de l’énergie RWE, plus gros émetteur de CO2 en Europe, a enregistré une charge de 850 millions d’euros à la suite de l’embargo britannique

Le géant allemand de l’énergie RWE, plus gros émetteur de CO2 en Europe, a enregistré une charge de 850 millions d’euros à la suite de l’embargo britannique sur les chemins de fer russes qui entraîne l’arrêt des livraisons de charbon.

 

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Une décision forte pour RWE

RWE a “annulé son contrat d’approvisionnement à long terme pour le charbon russe”, induisant une charge d’”environ 850 millions d’euros” comptabilisés dans les résultats du premier trimestre 2021, indique le groupe dans un communiqué.

Le gouvernement britannique a imposé en mars des sanctions aux chemins de fer russes (RZD) après l’invasion de l’Ukraine, signifiant pour RWE, en tant qu’entreprise opérant en Grande-Bretagne, “qu’aucun charbon russe n’a été accepté depuis”, explique-t-il. L’UE a elle décidé d’interdire les importations de charbon en provenance de Russie à partir d’août. RWE, un des plus gros producteurs d’électricité sur le continent avec le Français EDF, a fermé sa dernière centrale au charbon au Royaume-Uni en 2020 mais en opère encore aux Pays-Bas et en Allemagne.

De janvier à mars, le groupe de Essen (ouest met l’accent désormais sur les énergies renouvelables. Il a profité de l’augmentation significative des prix de l’électricité. Son bénéfice net sur un an a plus que doublé à 735 millions d’euros. Une comparaison favorable sur l’activité éolienne terrestre et solaire explique également la forte hausse. Ainsi, de janvier à mars, cette branche a affiché un bénéfice de 318 millions d’euros contre une perte de 119 millions d’euros en 2021. La prévision de bénéfice net ajusté pour 2022 a été confirmée. Elle devrait se situer dans une fourchette entre 1,3 et 1,7 milliard d’euros. À la Bourse de Francfort, le titre RWE perdait près d’1% en matinée, dans un marché en net recul de plus de 2%.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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