Présidentielle : le nucléaire divise les candidats

Alors que la campagne présidentielle s'ouvre, les candiats sont divisés sur la question du nucléaire.

La campagne présidentielle est maintenant totalement lancée depuis la semaine dernière avec la candidature d’Emmanuel Macron. Au cœur du débat une question est sur toutes les lèvres et divise les Français, le nucléaire. Certains prônent une sortie rapide quand d’autres sont favorables au maintien du secteur. Selon un sondage de l’IFOP, 58 % des Français se disent prêts à voter pour un candidat souhaitant sortir du nucléaire et développer les énergies renouvelables.

La droite et l’extrême droite sont favorables à la filière

Ce sont essentiellement les candidats de droite et d’extrême droite qui sont favorables au nucléaire. On retrouve donc dans les programmes de Marine Le Pen (RN), Valérie Pécresse (LR), Éric Zemmour (Reconquête !) et Emmanuel Macron (LREM) un tronc commun autour de la filière.

À lire aussi sur energynews.pro

Valérie Pécresse, vainqueur de la primaire des Républicains, souligne l’aspect écologique du nucléaire :

« [Le nucléaire] est une énergie décarbonée, compétitive et qui repose sur des technologies et des savoir-faire d’excellence française ».

Le Président sortant, Emmanuel Macron, a revu sa position sur la question. En 2017, il souhaitait réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique français à 50 %. Aujourd’hui il souhaite construire entre 6 et 14 nouveaux réacteurs d’ici à 2050. Pour lui, il s’agit de :

« Prendre en main notre destin énergétique et donc industriel ».

De son côté, Éric Zemmour entend même prolonger la durée de vie du parc existant à 60 ans.

Comme Valérie Pécresse, Emmanuel Macron introduit le nucléaire à travers le prisme de l’écologie. Ainsi, il entend accroître le développement des énergies renouvelables et notamment de l’éolien offshore sur le territoire. Marine Le Pen quant à elle, ne se présente pas comme une fervente défenseur des énergies renouvelables. Elle a d’ailleurs qualifié l’éolien d’absurdité écologique, économique, stratégique et fait résonner le discours d’Eric Zemmour à ce sujet.

La gauche et les Insoumis prônent une sortie de la filière nucléaire

En effet, Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélanchon (La France insoumise) ont fait part de leur volonté commune de délaisser le secteur du nucléaire. Tous préfèrent compter sur les énergies renouvelables.

Ils souhaitent alors un abandon progressif de la filière. L’énergie nucléaire doit être, pour Anne Hidalgo, une énergie de transition permettant de passer aux énergies renouvelables. Yannick Jadot, tout comme Jean-Luc Mélanchon, souligne le manque de perspective vis-à-vis du n15ucléaire.

De plus, Jean-Luc Mélanchon annonce la sortie du nucléaire à l’horizon 2045. Pour lui, le nucléaire ne correspond pas au contexte climatique actuel. Il souligne aussi les dangers de l’atome et la nécessité de miser sur l’innovation dans le secteur des énergies renouvelables.

Chine: Progrès nucléaires à Lianjiang

La première coulée de béton pour la construction des réacteurs CAP1000 à Lianjiang marque une avancée significative pour SPIC (State Power Investment Corporation), projetant des réductions majeures d’émissions.

Restriction américaine sur l'uranium russe

États-Unis : restriction sur l’importation d’uranium russe

La nouvelle législation américaine définit par une législation rigoureuse pour restreindre les importations d’uranium faiblement enrichi (LEU) restreint les importations d’uranium russe pour renforcer la sécurité énergétique nationale et stimuler le secteur nucléaire local.

Nucléaire Lianjiang

Chine: Progrès nucléaires à Lianjiang

La première coulée de béton pour la construction des réacteurs CAP1000 à Lianjiang marque une avancée significative pour SPIC (State Power Investment Corporation), projetant des réductions majeures d’émissions.

LES PLUS LUS DE LA SEMAINE