La compagnie pétrolière serbe NIS, détenue en partie par Gazprom, fait face aux sanctions américaines entrées en vigueur après neuf mois de sursis, mettant à l’épreuve l’approvisionnement énergétique de la Serbie.
La production pétrolière russe s’est rapprochée de son plafond alloué par l’OPEP+ en septembre, avec une hausse progressive confirmée par le vice-Premier ministre Alexandre Novak.
La Douma a approuvé le retrait formel de la Russie d’un traité signé avec les États-Unis sur l’élimination du plutonium militaire, mettant fin à plus de deux décennies de coopération nucléaire stratégique.
Les cours du brut ont progressé après la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés de n’augmenter leur production qu’à la marge en novembre, malgré des signes persistants de surabondance de l’offre.
Le gouvernement ukrainien prépare une hausse de 30% des importations de gaz naturel afin de compenser les dégâts subis par ses infrastructures énergétiques et garantir la continuité de l’approvisionnement pendant la saison hivernale.
Les livraisons ferroviaires d’essence biélorusse à destination de la Russie ont bondi en septembre, alors que Moscou cherche à pallier la pénurie de carburant provoquée par les attaques ukrainiennes contre ses infrastructures énergétiques.
Les acheteurs chinois entament les négociations pour les livraisons de charbon thermique en 2026, préférant des contrats plus courts afin de préserver leur flexibilité dans un marché aux prix stables.
Une attaque nocturne sur le réseau électrique de Belgorod a coupé l’alimentation pour des milliers d’habitants, selon les autorités locales russes, malgré une reprise partielle des services dès le lendemain matin.
L’Opep+ ajuste légèrement ses quotas pour novembre, poursuivant sa stratégie de reconquête de parts de marché malgré une demande mondiale stagnante et un marché sous pression.
Huit pays membres de l’OPEP+ s’apprêtent à relever leur production de pétrole dès novembre, tandis que l’Arabie saoudite et la Russie débattent de l’ampleur de cette augmentation dans un contexte de tensions sur les parts de marché.
La Hongrie a conclu un accord de dix ans avec Engie pour l'importation annuelle de 400 mn de m³ de gaz naturel liquéfié à partir de 2028, renforçant sa stratégie de diversification énergétique malgré sa dépendance persistante au gaz russe.
L’éventuelle suppression par Moscou des droits sur l’essence chinoise ravive les perspectives d’exportation et pourrait tendre l’approvisionnement régional, alors que Singapour et la Corée du Sud restent à l’écart.
La structure de confinement du réacteur détruit de Tchernobyl a été privée d’alimentation électrique après une frappe russe, alors que Zaporijjia reste sans courant externe depuis plus d’une semaine.
Une offensive nocturne d'une intensité inédite a visé des infrastructures de gaz en Ukraine, endommageant plusieurs installations clés dans les régions de Kharkiv et Poltava, selon les autorités ukrainiennes.
Vladimir Poutine a réagi à l’interception d’un pétrolier suspecté d’appartenir à la flotte fantôme russe, qualifiant l’opération française de “piraterie” et niant toute implication directe de la Russie.
La France a intercepté un pétrolier lié à des exportations russes, incitant Emmanuel Macron à appeler à une réponse européenne coordonnée pour entraver les navires contournant les sanctions sur le pétrole.
Après son interception par la marine française, le pétrolier Boracay, lié à la flotte fantôme russe, a quitté Saint-Nazaire avec sa cargaison de pétrole, relançant les tensions autour du contournement des sanctions européennes par Moscou.
Les exportations maritimes de pétrole brut russe ont bondi en septembre, atteignant leur plus haut niveau depuis avril 2024, malgré les sanctions du G7 et les attaques ciblées sur les infrastructures de raffinage.
Le ministère de l’Énergie de Russie a déclaré ne pas envisager de bloquer les exportations de diesel des producteurs, malgré les tensions croissantes sur l’approvisionnement intérieur en carburants.
Le terminal méthanier de Dunkerque, deuxième plus grand d'Europe continentale, voit sa capacité réduite à cause d’une grève nationale qui perturbe l’ensemble des infrastructures françaises de GNL.
La Russie est confrontée à une marée noire majeure dans le détroit de Kertch. Avec 30 000 tonnes de sols déjà collectées, les critiques se multiplient quant à la gestion et aux moyens déployés pour limiter les impacts.
Réélue avec 55 % des suffrages, Maia Sandu incarne le choix pro-européen des Moldaves. Cette décision se heurte toutefois à des ingérences extérieures et à une crise énergétique préoccupante.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse le Premier ministre slovaque Robert Fico de refuser des alternatives au gaz russe, compromettant un contrat de transit annuel de 2 milliards d’euros avec l’Union européenne.
L'Union européenne renforce ses sanctions énergétiques contre la Russie en interdisant, dès mars, les transbordements de gaz naturel liquéfié (GNL) dans ses ports, dans le cadre de ses efforts pour se libérer des combustibles fossiles russes d'ici 2027.
Entre volatilité géopolitique et surabondance de l'offre, l'OPEC+ devra jongler avec des décisions critiques pour stabiliser les prix du pétrole, tout en maintenant sa part de marché face à une demande hésitante.
Le naufrage de deux pétroliers dans le détroit de Kertch a provoqué une marée noire, menaçant 200.000 tonnes de sols et affectant gravement les côtes et écosystèmes locaux.
Le dépôt de carburant de Stalnoy Kon, dans la région d’Oryol en Russie, a été visé par une attaque de drone impliquant 20 appareils, renforçant les tensions autour des infrastructures énergétiques stratégiques.
Les livraisons de pétrole brut à la Biélorussie via le pipeline Druzhba ont repris, affectant plusieurs pays européens après une interruption causée par un incident technique.
Donald Trump, président élu des États-Unis, exige une hausse des importations européennes de pétrole et de gaz liquéfié, menaçant l’Union européenne de tarifs douaniers, un geste qui pourrait bouleverser le commerce énergétique mondial.
Le président argentin Javier Milei a présenté un projet de construction d’un réacteur nucléaire modulaire pour faire face à une hausse de 9 % de la demande énergétique en 2024, en grande partie due à l’essor de l’intelligence artificielle.
Porté par des politiques publiques favorables et la demande énergétique croissante, le marché mondial de l’énergie nucléaire atteindra 44,71 milliards USD en 2029, avec une croissance annuelle de 2,9 %. Les grandes puissances intensifient leurs investissements dans le secteur.
Les sanctions contre Gazprombank poussent la Turquie à renforcer ses importations de GNL. En décembre, le pays enregistre une hausse de 33 %, marquant une diversification stratégique pour garantir son approvisionnement énergétique.
Face à l'incertitude sur les livraisons de gaz russe vers la Transnistrie, la Roumanie s'engage à garantir la sécurité énergétique de la Moldavie pour l'hiver, avec des mesures d'urgence pour l'électricité et le gaz.
L’Union européenne renforce ses sanctions contre la Russie en blacklistant des navires supplémentaires et des entités liées à Rosneft pour lutter contre l’évasion des plafonds de prix du G7 sur les exportations de pétrole russe.
Ukraine alerte sur 238 pétroliers opérant dans l’ombre pour transporter du pétrole sanctionné. Ces navires, essentiels aux économies russe et iranienne, posent de sérieux risques environnementaux et de sécurité maritime.
Face à la menace de coupure de gaz russe, la Moldavie instaure un état d’urgence de 60 jours pour protéger sa sécurité énergétique et éviter une crise humanitaire dans l’un des hivers les plus critiques pour son indépendance énergétique.
Sous la pression internationale, la Bosnie adopte une loi clé pour diversifier son approvisionnement en gaz naturel, réduisant sa dépendance totale au gaz russe grâce à un projet de connexion au terminal GNL de la Croatie.
Le président serbe Aleksandar Vucic alerte sur des sanctions américaines imminentes contre NIS, détenue majoritairement par Gazprom Neft et Gazprom. Une décision qui pourrait intensifier les tensions géopolitiques en Europe.
Le groupe autrichien OMV a rompu son contrat à long terme avec Gazprom, mettant un terme à près de six décennies de dépendance énergétique envers la Russie, après une série de violations contractuelles.
L’Union européenne renforce ses sanctions contre la Russie en ciblant de nouveaux pétroliers impliqués dans le transport de pétrole russe et élargit sa liste noire d’entités soutenant l’effort militaire de Moscou.