Nucléaire: le Qatar investit dans le Projet de Rolls-Royce

Le fonds souverain du Qatar (QIA) injecte £85 millions dans le programme du motoriste britannique Rolls-Royce visant à développer de petites centrales nucléaires au Royaume-Uni.

Les SMR dans le viseur du Qatar

Rolls-Royce travaille à la conception d’une nouvelle technologie pour fournir de l’électricité « moins chère et à bas carbone » produite à partir de nucléaire, avec des centrales plus petites que d’ordinaire qui « occuperaient un dixième de la taille d’une centrale traditionnelle », et seraient en mesure d’alimenter environ un million de foyers.

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Le projet est « à présent pleinement financé après avoir sécurisé £490 millions » de fonds, souligne Rolls-Royce. Le tour de table comprend £195 millions déjà annoncés en novembre 2021 de la BNF Resources, de l’américain Exelon et de Rolls-Royce, auxquels s’ajoutent les £85 millions du Qatar.

De plus, le gouvernement britannique va injecter £210 millions par l’intermédiaire de l’agence gouvernementale UK Research and Innovation.

Le Royaume-Uni compte sur son parc nucléaire

Le Royaume-Uni s’est engagé à décarboner son électricité d’ici à 2035 et le gouvernement compte largement sur l’éolien en particulier offshore, mais aussi sur le nucléaire, alors que son parc est en fin de vie.

Le projet d’une grosse centrale mené par EDF, Sizewell C, a été plombée par les retards à cause de difficultés de financements et de complications politiques Le gouvernement souhaite notamment écarter le chinois CGN, minoritaire, même s’il n’a pas annoncé de décision pour l’instant.

Une seule centrale nucléaire est actuellement en cours de construction : Hinkley Point, projet porté lui aussi par EDF et le chinois CGN.

Rolls-Royce vise une entrée en fonction en 2030

Les réacteurs de plus petite taille sont cités depuis des mois comme plus faciles à financer et mettre en œuvre. Le groupe vise une entrée en fonction « au début des années 2030 ».

Les ONG écologistes dénoncent la présentation des petits réacteurs comme un projet « vert » et les jugent « plus chers que les technologies renouvelables » sans compter qu’il n’y « a toujours pas de solution pour se débarrasser des déchets radioactifs », déplorait ainsi en novembre Greenpeace.

« Pire encore, il n’y a pas de prototype en vue à courte échéance. Le délai immédiat est une coupe drastique des émissions (polluantes) d’ici à 2030 et les petits réacteurs ne vont jouer aucun rôle là-dedans », poursuivait Greenpeace.

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