Nucléaire Iranien: Attaque Terroriste à Natanz

Le nucléaire iranien contenu sur le site de Natanz vient de subir une attaque terroriste selon le gouvernement Iranien. Celle-ci a provoqué une panne de courant sur le site. Cette dernière intervient le lendemain de la mise en service sur le site de nouvelles centrifugeuses.

 

À lire aussi sur energynews.pro

Le nucléaire iranien attaqué par les terroristes

L’Iran a condamné l’attaque subie sur le site de Natanz. Le gouvernement la jugeant comme terroriste, bien que l’attaque n’ai causé aucune blessure ou pollution, elle représente un coup dur pour le nucléaire iranien. Seule une coupure de courant sur le site a été reportée, mais les dégâts pourraient être beaucoup plus importants.

En effet, cette attaque pourrait faire perdre à l’Iran sa capacité d’enrichir de l’uranium sur le site. Le pays venait tout juste d’inaugurer de nouvelles centrifugeuses IR-4, censées augmenter ses capacités de production d’uranium enrichi.

Le directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique a ainsi qualifié l’attaque de « terrorisme antinucléaire ». 

L’Israël suspecté d’être la source de l’attaque

Un média Israël a annoncé que le sabotage aurait été causé par une cyberattaque venant du gouvernement Israélien. Ce dernier avait alerté à de nombreuses reprises sur le programme nucléaire de l’Iran. L’Israël est suspecté par l’Iran d’avoir perpétré de nombreuses attaques, notamment l’assassinat de scientifiques travaillant sur le programme nucléaire.

Une tentative de relance de l’accord sur le nucléaire iranien

L’attaque contre le site de Natanz intervient quelques jours après l’inauguration de nouvelles centrifugeuses. Et ce, alors que ce type de matériel viole l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA). Ce dernier interdisant l’Iran d’enrichir sur uranium a plus de 4,5%. Mais aussi de dépasser une certaine production et stockage d’uranium.

À ce sujet, l’Iran a déclaré que l’attaque a été perpétré par les opposants d’une levée des sanctions américaine pesant sur l’Iran. Pour le gouvernement, un sabotage sur le site est certain. Le gouvernement s’étant initialement abstenu d’accuser un autre État.

 

L’enrichissement du nucléaire, raison de l’attaque ?

Le gouvernement avait aussi dévoilé ses 133 accomplissements concernant ses technologies nucléaires ainsi que son programme avancé d’enrichissement de l’uranium.

Dans ce but, l’Iran a mis en service de nouvelles centrifugeuses : 164 centrifugeuses industrielles IR-6, 30 centrifugeuses IR5, et 30 centrifugeuses IR-6S. Cet avancement du nucléaire iranien, en dépit des sanctions, serait alors le motif de l’attaque perpétrée.

L’Iran en violation de l’accord sur le nucléaire de 2015

L’attaque intervient également après une première semaine conclusive de négociations visant à relancer l’accord sur le nucléaire iranien de 2015.

L’Iran insiste sur le fait de ne pas souhaiter d’armes nucléaires. De nombreux autres pays y sont également hostile. En tête desquels les États-Unis. Et pourtant, l’Iran a enrichie depuis janvier 55kp d’uranium à plus de 20%, malgré les sanctions américaines.

Plusieurs pays ont indiqué être inquiet du développement du nucléaire iranien, dont l’Arabie Saoudite, qui s’oppose à tout accord. L’Iran a annoncé qu’elle répondrait de façon proportionnée à l’attaque. Et ce, en dépit des risques d’escalade des tensions dans la région.

Chine: Progrès nucléaires à Lianjiang

La première coulée de béton pour la construction des réacteurs CAP1000 à Lianjiang marque une avancée significative pour SPIC (State Power Investment Corporation), projetant des réductions majeures d’émissions.

Restriction américaine sur l'uranium russe

États-Unis : restriction sur l’importation d’uranium russe

La nouvelle législation américaine définit par une législation rigoureuse pour restreindre les importations d’uranium faiblement enrichi (LEU) restreint les importations d’uranium russe pour renforcer la sécurité énergétique nationale et stimuler le secteur nucléaire local.

Nucléaire Lianjiang

Chine: Progrès nucléaires à Lianjiang

La première coulée de béton pour la construction des réacteurs CAP1000 à Lianjiang marque une avancée significative pour SPIC (State Power Investment Corporation), projetant des réductions majeures d’émissions.

LES PLUS LUS DE LA SEMAINE

événement à venir