Mubadala interrompt ses investissement russes

Le fonds souverain d'Abu Dhabi, Mubadala Investment Company, a annoncé souhaiter interrompre ses investissements en Russie

Le fonds souverain d’Abu Dhabi, Mubadala Investment Company, a des intérêts dans les hydrocarbures en Sibérie occidentale et une participation dans une société pétrochimique. Le PDG de Mubadala a annoncé l’interruption de ces investissements en Russie.

Mubadala possède de nombreux investissements en Russie

La société d’Abu Dhabi a, d’une part, investi dans le fonds souverain russe dans des actifs pétroliers. D’autre part, elle a également acquis une participation de 1,9 % dans la plus grande société pétrochimique russe, Sibur. Cependant, ce ne sont pas les seuls investissements réalisés par Mubadala en Russie.

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Ainsi, elle a également créé une coentreprise avec la société russe Gazprom Neft et le fonds russe d’investissement direct. Cette société a pour objectif de développer des champs en Sibérie occidentale. Avant la décision de suspendre les investissements, les partenaires avaient prévu de doubler la taille de leurs réserves actuelles.

De plus, Mubadala et RFID ont acquis une participation de 49 % dans Gazpromneft-Vostok en 2018. La société exploite des champs dans les régions de Tomsk et d’Omsk, en Sibérie occidentale. Cependant, l’exposition de Mubadala aux actifs russes représente moins de 1 % de son portefeuille. La société a investi environ 3 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché russe en 2010.

Une position inédite au Moyen-Orient

En effet, la suspension des investissements ferait de Mubadala la première entité du Moyen-Orient à adopter une telle position. Rappelons que les EAU et la Russie sont alliés au sein de l’alliance de producteurs OPEP+. Les exportateurs de pétrole du Gofle n’ont ainsi pas condamné l’invasion en Ukraine par la Russie.

De la même manière, ils continuent de collaborer avec Moscou, pour réintroduire du brut sur le marché notamment. Cette décision peut donc ainsi apparaître comme contradictoire à la politique globale des pays du Golfe. Le contexte international actuel scinde le monde économique et politique en deux blocs distincts.

Sur la base de ces éléments, il sera intéressant de suivre l’actualité des jours à venir. En effet, nous verrons si cette décision de Mubadala restera une position isolée au Moyen-Orient. Dans le cas contraire, d’autres investisseurs de la région pourraient potentiellement lui emboîter le pas. Une telle dynamique aurait pour effet d’appuyer les sanctions occidentales et d’acculer la Russie.

 

 

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