L’Iran et son Nucléaire Enrichi inquiète les Européens

L’Iran aurait produit pour la 1ère fois de l’uranium enrichi jusqu’à 20% tout en augmentant sa capacité de production .|L’Iran aurait produit pour la 1ère fois de l’uranium enrichi jusqu’à 20% tout en augmentant sa capacité de production .

L’Iran aurait produit pour la première fois de l’uranium enrichi jusqu’à 20%. Le pays aurait également augmenté sa capacité de production d’uranium enrichi jusqu’à 60% selon l’IAEA. Le nucléaire iranien inquiète donc les européens.

 

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L’Iran préoccupe gravement l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne

En réponse, les ministères des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne (les E3) ont exprimé leur « grave préoccupation » à la suite du dernier rapport de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU. Selon l’IAEA, l’Iran continue de produire de l’uranium métal, qui peut être utilisé pour la fabrication d’une bombe nucléaire.

La production d’uranium enrichi est interdite par l’accord nucléaire de 2015 connu sous le nom de plan d’action global conjoint, ou JCPOA, qui promet à l’Iran des incitations économiques en échange de limites sur son programme nucléaire, est censé empêcher Téhéran de développer une bombe nucléaire.

 

« Violations graves »

Les européens ont qualifié les mesures prises par l’Iran de « violations graves » de ses engagements au titre du JCPOA. Ils ont déclaré que « ces deux mesures constituent des étapes clés dans le développement d’une arme nucléaire et que l’Iran n’a aucun besoin civil crédible de ces deux mesures ».

L’Iran insiste sur le fait qu’il n’est pas intéressé par le développement d’une bombe, et que l’uranium métal est destiné à son programme nucléaire civil.

« Nos préoccupations sont renforcées par le fait que l’Iran a considérablement limité l’accès de l’IAEA en se retirant des accords de surveillance convenus dans le cadre du JCPOA », ajoute la déclaration conjointe.

 

Échec des négociations

Les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord nucléaire en 2018, le président de l’époque, Donald Trump, ayant déclaré qu’il devait être renégocié. Depuis lors, Téhéran n’a cessé d’accroître ses violations de l’accord.

Ce, dans le but de faire pression sur les autres signataires. Afin qu’ils fournissent davantage d’incitations à l’Iran pour compenser les sanctions américaines paralysantes réimposées après le retrait des États-Unis. Les pays d’Europe occidentale, ainsi que la Russie et la Chine, se sont efforcés de préserver l’accord.

Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il était ouvert à l’idée de rejoindre le pacte, mais que l’Iran devait revenir à ses restrictions, tandis que l’Iran a insisté sur le fait que les États-Unis devaient abandonner toutes les sanctions.

 

L’attitude iranienne incompatible avec un nouveau cycle de négociation

Des mois de pourparlers ont eu lieu à Vienne, les parties restantes du JCPOA faisant la navette entre les délégations de l’Iran et des États-Unis. Le dernier cycle de négociations s’est achevé en juin sans qu’aucune date ne soit fixée pour leur reprise.

À la suite du dernier rapport de l’IAEA sur l’augmentation de la production d’uranium métal, le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a déclaré en début de semaine dernière que cette démarche était « peu constructive et incompatible avec un retour au respect mutuel ».

Dans la dernière déclaration, les trois puissances européennes ont déclaré que « les activités de l’Iran sont d’autant plus troublantes que les pourparlers à Vienne sont interrompus à la demande de Téhéran depuis deux mois et que l’Iran ne s’est toujours pas engagé sur une date de reprise. »

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