L’Iran confirme son Nouveau Ministre du Pétrole

L’Iran vient d'approuver à 198 voix parlementaires sur 286 son nouveau ministre du pétrole, Javad Owji, qui succèdera à Bijan Zanganesh.|L’Iran vient d'approuver à 198 voix parlementaires sur 286 son nouveau ministre du pétrole, Javad Owji, qui succèdera à Bijan Zanganesh.

L’Iran vient d’approuver son nouveau ministre du pétrole, Javad Owji, qui succèdera à Bijan Zanganesh. Approuvé à 198 des voix sur les 286 au sein du Parlement. Entre négociations internationales et révoltes internes, son expérience sera-t-elle suffisante face aux défis qui l’attendent ?

 

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En Iran, les sanctions américaines sont un véritable frein

Les sanctions prises par les États-Unis ont de lourdes conséquences pour l’Iran. Jugées « injustes » par Owji lui-même, cette décision a eu pour conséquence de diminuer les ventes de pétrole, alors que les marchés d’exportation étaient aux mains de concurrents. Le nouveau ministre a donc l’espoir de trouver de nouveaux marchés pour le gaz et le pétrole.

À l’heure actuelle, les discussions côté OPEP penchent plutôt sur un retour de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien et la levée des sanctions américaines, qui jusqu’ici n’ont menée nulle part. Or, comme l’a constaté Hamid Hosseini, le retour de l’investissement asiatique va dépendre de la levée de ces sanctions. Avec un accord nucléaire, l’Iran pourrait bénéficier d’un retour sur le marché du pétrole, avec une augmentation rapide du nombre de barils exportés par jour à 2.3 millions b/j.

Malgré tout, dans le cas où un accord serait trouvé, le nouveau ministre devra faire face aux complications que cela engendrerait pour les décisions de production de l’OPEP. Une situation, loin d’être désamorcée en somme.

 

Un profil inadapté ou idéal pour le nouveau ministre ?

Le nouveau ministre du pétrole Owji n’est pas un novice dans le domaine et bénéficie d’une solide expérience, en tant qu’ancien directeur de la Société nationale iranienne du gaz. Apte à comprendre les besoins de ce secteur, il doit néanmoins en interne faire face à la décision du Parlement de limiter le salaire des travailleurs pétroliers qui a déclenché des protestations.

Du côté d’Iman Nasseri, dirigeant du service de service d’expert-conseils, le véritable défi qui attend Owji est la gestion de la relation Iran/OPEP. Mais aussi la gestion du secteur sans levées de sanctions. Pour l’heure, Nasseri considère que Owji a plus un profil de politicien que de technicien de l’énergie.

Ainsi donc, entre embargo américain et blocage des discussions à l’OPEP, l’arrivée d’un ministre plus expérimenté pourrait, au mieux, sortir le pays de cette situation, au pire, mieux la gérer. Si cette situation a fait perdre des clients au pétrole iranien, le pays pourra bénéficier d’un soutien de la part de la Chine. Cette dernière ayant déjà signé un accord en mars dernier avec l’Iran, Owji compte bien s’appuyer dessus pour sortir le pays de cette situation.

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