Les factures d’énergie vont baisser en Grande-Bretagne

Les factures d'énergie en Grande-Bretagne vont diminuer à partir du 1er juillet, suite à la réduction du plafond des prix par le régulateur Ofgem. Cependant, malgré cette baisse, l'inflation reste préoccupante, ce qui pourrait conduire à une nouvelle augmentation des taux d'intérêt par les autorités monétaires.

Les factures d’énergie vont diminuer en Grande-Bretagne à partir du 1er juillet, le régulateur sectoriel Ofgem ayant revu à la baisse le plafond qui correspond au prix payé par une majorité de Britanniques, dans la foulée de la baisse des cours sur les marchés.

Pour le trimestre allant du 1er juillet au 30 septembre, « le plafond du prix de l’énergie va être fixé à un niveau annualisé de 2.074 livres pour un ménage utilisant deux carburants (électricité et gaz, ndlr) et payant par prélèvement automatique, afin de refléter les chutes récentes des cours de gros de l’énergie », d’après un communiqué d’Ofgem jeudi.

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Le précédent plafond, datant d’avril, était fixé à 3.280 livres en plafond annualisé, mais le gouvernement avait mis en place une limite de 2.500 livres aux factures pour la plupart des foyers, l’Etat subventionnant le différentiel, pour aider les Britanniques à faire face à la crise du coût de la vie. Les plafonds de l’Ofgem sont revus tous les trois mois et sont liés aux prix réels sur les marchés de l’énergie.

Ces derniers avaient flambé dans la foulée de l’invasion russe de l’Ukraine, particulièrement le gaz qui avait atteint des records, mais ils sont largement retombés depuis, même si les prix du gaz restent très supérieurs à leurs moyennes historiques. L’envolée des factures énergétiques a largement contribué à l’inflation et à une crise du pouvoir d’achat au Royaume-Uni, plombant également les entreprises.

L’inflation pour avril est retombée sous 10% pour la première fois depuis août, à 8,7%, mais a ralenti moins qu’anticipé par les économistes et la Banque d’Angleterre, d’autant que les prix de l’alimentation continuent d’accélérer, à 19%, un record en 45 ans. Cela pourrait amener les autorités monétaires à relever encore leurs taux d’intérêt, déjà augmentés 12 fois d’affilée, et actuellement à 4,5%.

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