Le Projet Rio Grande LNG encore Retardé

Le projet Rio Grande LNG de 15,7 milliards de dollars, qui produirait 27 millions de tonnes métriques par an à pleine capacité, a été reporté deux fois depuis 2020. Il était initialement prévu que la production de gaz naturel liquéfié (GNL) commence en 2023.

Le projet Rio Grande LNG retardé pour la 3ème fois

Avec ce projet, l’entreprise devrait fournir à Shell 2 millions de tonnes métriques par an de GNL pendant 20 ans à partir de l’installation prévue près de Brownsville, au Texas.

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L’usine comporterait au minimum deux trains produisant 11 millions de tonnes par an indique la société. De plus, le projet comprendrait la capture et le stockage de plus de 5 millions de tonnes par an de dioxyde de carbone.

En outre, ce projet ne fait pas l’unanimité, notamment auprès des groupements écologistes. G. Brown, porte-parole du groupe environnemental Sierra Club, s’est exprimé sur le sujet expliquant que « repousser d’une année supplémentaire leur décision finale d’investissement ne fait que retarder l’inévitable ». Pour lui, l’entreprise devrait tout simplement abandonner le projet.

Retard sur d’autres projets

Plusieurs projets de GNL aux États-Unis ont été retardés. En raison du prix faible lié à la réduction drastique de la demande, les acheteurs ont décidé de ne pas signer de contrats d’approvisionnement à long terme.

Les analystes de la société de conseil RBN Energy déclarent tout de même que les promoteurs allaient probablement mettre en œuvre trois nouveaux projets de GNL au cours de 2023. Soit la phase 3 de l’expansion de Cheniere à Corpus Christi au Texas, le projet Plaquemines de Venture Global et le projet Driftwood de Tellurian Inc tous deux localisés en Louisiane.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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