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L’avenir incertain du gaz naturel dans l’énergie mondiale selon TotalEnergies

La part du gaz naturel dans la demande mondiale d'énergie pourrait se maintenir entre 22% et 24% d'ici 2050, selon un rapport de TotalEnergies.
Avenir incertain du gaz naturel

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TotalEnergies a publié son rapport annuel, qui prévoit que la part du gaz naturel dans la demande mondiale d’énergie restera stable autour de 22% à 24% d’ici 2050, indépendamment des mesures prises pour lutter contre le réchauffement climatique.

Une perspective différente de l’AIE

Le rapport, qui en est à sa 5e édition, offre une perspective différente de celle de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), qui anticipe un pic de la demande de gaz, pétrole et charbon dans la décennie.

Le rôle du gaz naturel dans un système à faibles émissions

Selon Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, pour parvenir à un système électrique à faibles émissions de gaz à effet de serre, il est nécessaire de miser sur les énergies renouvelables tout en utilisant le gaz comme complément pour gérer l’intermittence et assurer la fiabilité du système.

La stratégie de TotalEnergies

TotalEnergies axe de plus en plus sa stratégie sur le gaz naturel, notamment liquéfié, au détriment du pétrole. Grâce à ses investissements dans l’énergie éolienne et solaire, le groupe prévoit de maintenir son empreinte carbone prévisionnelle stable d’ici 2030 tout en continuant à fournir davantage d’énergie.

Les scénarios pour l’avenir énergétique mondial

Helle Kristoffersen, directrice stratégique du groupe, a souligné que de nombreux pays asiatiques et l’Allemagne prévoient d’utiliser davantage de gaz et de réduire leur dépendance au charbon, ce qui contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
TotalEnergies présente trois scénarios pour les 30 prochaines années, tous basés sur une croissance démographique. Le scénario le plus défavorable prévoit une réduction légère du charbon et du pétrole, mais une forte demande de gaz, ce qui entraînerait une augmentation de la température mondiale de plus de 3°C.
Les deux autres scénarios envisagent une réduction significative du charbon, avec des conséquences positives sur la limitation du réchauffement climatique.

En fin de compte, l’avenir du gaz naturel dans le secteur énergétique mondial reste incertain. Les décisions prises par les gouvernements et les entreprises joueront un rôle déterminant dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. TotalEnergies estime que le gaz naturel restera un complément nécessaire, mais le débat sur son utilisation se poursuivra dans les années à venir.

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