L’Allemagne Augmente ses Importations de GNL

L'Allemagne augmente ses importations de GNL, Venture Global et EnBW s'entendent pour 2 millions de tonnes métriques (MTMA) par année.

L’Allemagne augmente ses importations de GNL, Venture Global et EnBW s’entendent pour 2 millions de tonnes métriques (MTMA) par année. En septembre 2022, le fournisseur américain Venture Global signe un accord d’une durée de 20 ans avec EnBW. Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Allemagne tente de se défaire des importations russes en misant sur le GNL.

Un partenariat étendu

En Allemagne, le partenariat entre Venture Global et l’entreprise EnBW s’éleve à 1,5 millions de tonnes métriques. Depuis, la coupure du gaz par la Russie la crise énergétique empire. Dès lors, pour poursuivre sa quête d’indépendance, l’Allemagne ne cesse d’augmenter ses importations.

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Ainsi, l’expansion de l’accord s’élève désormais à 2 millions de tonnes. De plus, EnBW augmente de 0,5 MTMA le volume à long terme de soutirage de GNL de Venture Global. Un choix qui semble satisfaire Mike Sabel, chef de la direction de Venture Global:

« Le gouvernement allemand a pris des mesures rapides pour faire face à la crise énergétique et nous sommes honorés d’appuyer ses efforts en assurant l’approvisionnement en GNL en provenance des États-Unis. »

L’Allemagne mise sur le GNL

L’Allemagne est le premier pays de l’UE à décréter le niveau d’alerte concernant ses importations de gaz russe. Depuis, le pays cherche à réduire la part des énergies russes dans son mix d’approvisionnement. Ainsi, le GNL apparaît comme la solution de secours

Les États-Unis se positionnent très tôt comme partenaires indispensables grâce à l’exploitation des schistes bitumineux. Dès lors, le pays renforce ses partenariats d’approvisionnements avec les États-Unis. Enfin, l’Allemagne poursuit, depuis mai, l’installation de 4 terminaux flottants de GNL en mer du Nord.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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